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Dziri quitte le NAHD : 9 clubs de la L1 se séparent de leurs coachs après 11 journées seulement

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Décidemment, on n’est pas sorti de l’auberge. L’entraîneur dans le football algérien continue d’être le fusible privilégié des présidents de clubs. Le hic, est que même lorsqu’il réussit de bons résultats, il n’est pas à l’abri du limogeage. Le cas du coach de Nasria, Bilel Dziri, est des plus édifiants. En effet, ce dernier qui était l’agréable surprise de la saison passée en terminant à la 3e place en championnat assurant par là même le NAHD à la Coupe de la CAF après plusieurs années d’absence de la scène continentale, n’a pas dérogé à la règle. Cette distinction ne lui a pas suffi pour poursuivre sa mission à la tête de la barre technique des Sang et Or. Et même si le NAHD a marqué le pas il y a quelques journées cette saison, il n’en demeure pas moins que son parcours demeure positif. L’équipe a toutes les cartes en mains d’ailleurs pour revenir en force. Cela n’a pas pour autant dissuadé les dirigeants du Nasria à se retourner contre Dziri. Ce dernier, sentant qu’il est devenu désormais indésirable, a décidé de jeter l’éponge dans la soirée de samedi. «J’ai compris que les dirigeants en voulaient plus de moi. Je ne pouvais ainsi rester, malgré le bon travail que j’ai réalisé. Je rappelle au passage qu’en 30 matchs en tant qu’entraineur en chef du NAHD, je n’en ai perdu que 4. Mon bilan est donc des plus positifs», a réagi l’ancien milieu international quelques instants après son départ du NAHD. Après ce divorce, ils sont pas moins de neuf clubs de la Ligue 1 à s’être séparés de leurs coachs après seulement 11 journées. Au train où vont les choses, tous les records en la matière sont en passe de tomber. C’est dire que même en limitant cette saison à deux, les licences d’entraîneurs octroyés par club, la LNF a échoué dans son entreprise de mettre fin à cette instabilité chronique dans les barres techniques des clubs. Il y a quelques jours, deux entraîneurs ont été limogés et un autre a démissionné. Il s’agit de Saïd Hammouche (O Médéa), Sid-Ahmed Slimani (RC Kouba) et Lamine Bougherara (JSM Skikda). D’autres techniciens sont sur la sellette et risquent fort de venir allonger cette longue liste avant la fin de l’année. Il est connu l’entraîneur est le premier fusible à sauter, en cas de mauvais résultats. Ceci est valable dans tous les pays, mais chez nous ça prend des proportions hallucinantes. La valse des entraineurs devient par la force des choses, un sport national. Du coup, un jeu des chaises musicales s’installe permettant à des techniciens d’entraîner deux, voire trois équipes durant la même saison. Certains d’entre eux n’ont même pas le temps de chômer. A peine ont-ils été limogés, ils rebondissent aussitôt après dans un autre club. Il faut dire que la demande est grande et pressante, alors que l’offre est limitée. Ce sont les mêmes techniciens que l’on retrouve sur le marché. Ils font le tour des équipes. C’est valable aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue 2.
Hakim S.

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