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DIRIGÉES DEPUIS ISRAËL, LE MAROC ET L’EUROPE : L’Algérie repousse une série de cyberattaques

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Le Maroc a étendu son odieux complot contre l’Algérie, avec l’aide de son allié, l’entité sioniste, avec qui il a conclu de nouveaux accords liés au renseignement, à la défense aérienne et à la guerre électronique.

Depuis la normalisation entre le Maroc et l’occupation sioniste en décembre 2020, Rabat s’emploie à pousser ses relations militaires avec Tel-Aviv jusqu’au point de non-retour, se transformant en une véritable menace dans la région, notamment pour l’Algérie, en tant que première puissance régionale ciblée.
Les sites internet de l’Agence de presse (APS) ont fait dimanche, l’objet de cyber attaques incessantes, provenant principalement du Maroc, de l’entité sioniste et de certains pays européens. Et afin d’éviter toute opération de piratage, les responsables de l’APS ont suspendu l’accès au site. Les institutions stratégiques algériennes sont ainsi devenues un refuge pour les réseaux criminels organisés, les hackers des régimes sionistes du makhzen et de l’apartheid, lesquels mènent actuellement une guerre cybernétique contre l’Algérie. Pour les autorités, experts et observateurs algériens, ces attaques sont les conséquences directes des positions de l’Algérie sur certaines questions internationales, à savoir la question palestinienne, celle du Sahara occidental, ainsi que la préférence de l’Etat algérien à des solutions politiques pacifiques en Libye et au Mali. Devenue une référence pour les populations, dans sa lutte contre toute tentative d’ingérence étrangère, l’expérience algérienne semble avoir dérangé les plus hautes sphères des lobbies et autres organes visant, à déstabiliser une Algérie, qui fort heureusement, a toujours pu affronter toutes ces attaques, et déjouer tous les plans et complots menés à travers le cyberespace. Une Algérie qui a toujours été motivée par l’exigence de s’adapter aux transformations numériques, et d’apporter les solutions nécessaires pour protéger ses informations, grâce notamment à sa stratégie nationale globale de cybersécurité, et grâce à la mobilisation de tous ses organes compétents en la matière.
Des mesures techniques et des systèmes qui ont permis à l’APS de repousser cette série d’attaques brutales et d’empêcher ces attaques d’atteindre sa base de données. À noter, par ailleurs, que ces attaques cybernétiques sur l’APS, coïncident avec les tensions entre l’Algérie et la France, ce qui mérite une attention particulière de la part des autorités algériennes. Partant du principe que ces attaques n’ont pour but que de semer la confusion dans l’opinion publique et de diffuser des informations fausses et erronées pour semer le doute dans le cœur des Algériens, et porter ainsi atteinte à la sécurité et à la sûreté du pays, un potentiel risque de cyber guerre non déclarée est à prendre au sérieux. L’année 2023 semble être celle de la guerre cybernétique, ce qui revêt un caractère urgent.

Pegasus, ou le scandale des écoutes téléphoniques maroco-sionistes
Concernant l’attaque de l’APS, il est évident qu’avec ce que proposent les médias algériens, parvenant même à influencer l’opinion publique populaire au Maroc, eu égard à la faiblesse de la machine de propagande marocaine, les services du Makhzen n’ont trouvé d’autre moyen que de disséminer leurs poisons malveillants, d’une manière systématique et coordonnée. Le Makhzen n’a plus aujourd’hui de vision politique pour gérer la scène, en plus de sa perte de boussole sur plusieurs dossiers régionaux et internationaux.
Ce qui n’a pas empêché l’ennemi extérieur de recruter des centaines d’agents dans le monde virtuel pour attaquer l’Algérie. Une nouvelle tentative d’espionnage, nous renvoie au rapport Kaspersky, qui avait classé l’Algérie parmi les 5 premiers pays touchés par les cyber-attaques. Elle nous rappelle également l’affaire du piratage marocain, effectué par le biais du logiciel espion « Pegasus », développé par l’entreprise israélienne NSO.
Dans ce contexte, un rapport du parlement européen avait révélé l’implication du Maroc comme l’un des principaux acteurs dans l’utilisation de logiciels espions contre plusieurs fonctionnaires européens. Selon le rapport, les autorités marocaines ont également utilisé ces logiciels pour espionner l’Italie, la France et l’Espagne, soulevant de graves préoccupations quant à la protection de la vie privée et des droits fondamentaux.

L’Algérie est capable de contrer la cybercriminalité
L’Algérie est loin d’être novice en la matière, cela fait en effet quatre ans que l’Etat algérien essaie de canaliser ces menaces, à travers plusieurs actions. A l’instar de la création au mois de juin 2019, afin de coordonner les opérations, de l’organe national de la prévention et de lutte contre les informations liées aux technologies de l’information et la communication. Une institution qui a pour rappel bénéficié de l’assistance des autorités judiciaires et de service de police judiciaire. S’en est suivi la promulgation le 20 janvier 2020, d’un décret présidentiel, instituant «un dispositif national de sécurité des systèmes d’information». Rappelons-nous également de la conférence sur les enjeux de la cybersécurité en Algérie, qui s’est tenue le 28 mars 2022, durant laquelle les participants ont souligné « la nécessité de faire de la cybersécurité, une véritable ligne de défense pour protéger l’Algérie, ses institutions, son économie et ses citoyens, mais également pour assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données ». Le 9 février 2022, le ministère des Postes et Télécommunication, en collaboration avec la direction générale de la Sûreté nationale, avait lancé l’alerte, appelant les Algériens à s’immuniser contre le piratage des données, et contre les réseaux qui présentent des contenus nuisibles à l’intérêt du pays et inappropriés. Soulignons dans cet ordre d’idées, que le nombre de comptes Facebook qui ont été piratés en Algérie a atteint plus de 11,5 millions d’utilisateurs au cours de l’année 2021. Au mois de septembre 2022, le PM Aïmène Benabderrahmane avait exhorté ses confrères et hauts fonctionnaires de l’État à observer scrupuleusement les consignes en matière de cybersécurité, à travers une stratégie de veille et d’anticipation aux cyberattaques et aux menaces des guerres de quatrième génération.

 « La digitalisation pour se mettre à l’abri des nouvelles guerres »
Contre cet espionnage à grande échelle, force est d’admettre que les autorités algériennes doivent exceller dans le domaine du numérique. C’est ce qu’a appuyé le Docteur Amir Djenna, expert et spécialiste en cybersécurité, qui avait déclaré  qu’il est « impératif en conséquence, de maintenir la posture de sécurité des individus, de la société et de la Nation afin de délivrer un environnement opérationnel serein et résilient face à ces attaques qui sont en perpétuelle évolution », soulignant que « les cyberattaques ne croient pas aux frontières géographiques et ne respectent pas les lois et les accords internationaux, car elles sont transnationales.  Elles sont devenues la norme et les enjeux stratégiques pour promouvoir les nouvelles générations de guerres ». Pour Djenna, il est donc « évident d’affirmer avec certitude que la cybersécurité est un sujet capital pour la sécurité du patrimoine, du territoire et de la Nation ». Même appréciation du côté de l’expert en transformation digitale et en cybersécurité, Djallal Bouabdellah, qui s’exprimait hier matin sur les ondes de la Radio algérienne. L’intervenant a soulevé que l’indispensable digitalisation tous azimuts, comme aspect de sécurisation, est un facteur clé de succès de la lutte contre les cyberattaques, mais ne peut se concevoir sans les indispensables facteurs de réussite ».
Dans ses témoignages, Bouabdellah s’est référé aux chiffres, indiquant que « chaque minute, on crée plus de 57 000 publications images, 100 heures de vidéos en ligne, 2,8 millions de publications sur les réseaux sociaux, plus de 2,5 millions de requêtes de recherches web. Nous ne sommes plus à l’ère de données mais à celle du big data ». Pour rappel, la Société nationale des transports ferroviaires avait fait l’objet de cyberattaques la semaine dernière, dont l’origine géographique est identique à celle qui visait l’APS. Enfin, la cybersécurité évolue très rapidement et est un défi croissant que l’Algérie n’a d’autre choix que de se relever pour défendre ses intérêts stratégiques nationaux, contre un probable système de défense conjoint entre Israël et le Makhzen.
Hamid Si Ahmed 

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