Benabderrahmane

DÉVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE : La contribution de l’Algérie saluée

L’intérêt de l’Algérie pour le développement du continent africain dont elle fait partie, a été, une nouvelle fois, mis en évidence par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane qui participait, jeudi, en sa qualité de représentant du président Abdelmadjid Tebboune, à l’ouverture des travaux du deuxième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, qui s’est tenu à Dakar (Sénégal).

Dans une intervention, à la table ronde sur le financement des projets prioritaires en Afrique, le Premier ministre a rappelé que, pour consacrer la complémentarité entre les pays africains, l’Algérie n’a ménagé aucun effort depuis l’indépendance, en vue de concrétiser l’intégration africaine, en donnant la priorité à la dimension continentale dans ses projets, citant la Transsaharienne de 10 000 km ou encore la dorsale transsaharienne à fibre optique de 4500 km qui « permettra à tous les États bénéficiaires d’amorcer un envol vers de nouvelles perspectives de développement. Il a fait constater que l’Algérie a été parmi les premiers pays à effacer les dettes de 14 pays africains, soit une somme de 1,4 mds de dollars, permettant à ses pays de s’affranchir de l’endettement qui entravait leur processus de développement. Aujourd’hui, « l’Algérie met son expérience au profit des pays africains afin de réaliser des projets de développement en matière de formation des ressources humaines et de sélection des modèles de développement les plus efficaces permettant à ses pays d’atteindre les plus hauts niveaux de développement », a souligné Benabderrahmane. Il a, également, mis en avant l’impératif pour les États africains de « faire preuve d’audace pour mener à bien ces approches de développement et consacrer un système de gouvernance fondé sur la transparence et la lutte contre la corruption ». Il a affirmé la conviction de l’Algérie quant à l’importance d’accélérer l’intégration africaine face aux défis du développement et de mettre fin à la marginalisation du continent dans le processus de mondialisation. De son côté le président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, a tenu, à l’ouverture du sommet, à remercier le président Tebboune pour la participation de l’Algérie au sommet par une « représentation au plus haut niveau », saluant les efforts de l’Algérie, en tant que « pays pivot dans la région », pour le renforcement des mécanismes infrastructurels en Afrique, à travers son engagement constructif en matière d’infrastructures dans le continent, mais aussi dans le cadre de l’Initiative africaine pour le développement de l’Afrique (NEPAD), dont elle est l’un des pays fondateurs. Lors de l’audience qu’il a accordée à Aïmène Benabderrahmane, Macky Sall a salué les engagements personnels du président Tebboune, sur les causes africaines vitales ainsi que son intérêt accordé au développement des infrastructures aux niveaux national et continental. Sur le plan bilatéral, Sall a insisté sur « la profondeur des relations historiques et fraternelles entre l’Algérie et le Sénégal, tout en exprimant son désir de renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays dans nombre de domaines », réitérant, à cette occasion, sa détermination à répondre à l’invitation adressée par le président Tebboune pour effectuer une visite en Algérie. Le Premier ministre, s’est également entretenu, jeudi au siège de sa résidence à Dakar, avec son homologue sénégalais, Amadou Ba.
M’hamed Rebah

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