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Constantine : beaucoup reste à faire à la Nouvelle Ville Ali Mendjeli

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La Nouvelle-Ville Ali Mendjeli prend chaque jour de l’ampleur sans que les services publics n’y suivent au moment où des chantiers de réalisation de logements se multiplient à outrance pour vider le chef-lieu de la wilaya de Constantine qui ne peut plus supporter les vestiges de ses vieilles villes et non moins l’habitat précaire dont elle tente de se débarrasser, coûte que coûte.
Mais à proximité de Lalla N’Soumer, des sacs-poubelles éventrés, de la poussière à longueur de journée, éclairage public certes jugé bon, sont ces quelques éléments des conditions de vie actuelles des habitants de la nouvelle ville Ali-Mendjeli. C’est une autre ville, notamment par ses 400.000 habitants que l’on a délogés de Constantine et d’ailleurs, qui ne veut pas se vider de ses autres bidonvilles, mais en attendant… Mais est-ce à dire que l’on doit véhiculer avec soi ses anciennes habitudes ? Certains, l’ont bien compris en se mettant au diapason d’une vie aux devoirs civiques intrinsèques pour se frotter à l’altruisme sans difficultés, alors que d’autres ne sont même pas adaptés à cet environnement en continuant de le souiller sans plus en ne prenant pas en compte que le monde, chaque jour, se civilise…sauf à l’U V 6, comme ailleurs dans certaines autres unités de voisinage où le civisme est constamment mis aux oubliettes. Mais avant qu’ils ne soient délocalisés, certains des habitants en se frottant aux autres occupants changeraient du coup leurs habitudes, malheureusement ils les ont gardées comme si elles ont toujours la peau dure et pour s’en débarrasser, il leur faudrait beaucoup de temps pou
S’adapter à « cette mutation inattendue ». C’est dire qu’après à peine quelques années seulement l’UV 6 a viré dans l’incertitude de jours sans lendemains où, contre toute attente, dans chaque coin des rues des décharges sauvages semblent s’enraciner sur les lieux alors que l’APC d’ El-Khroub a engagé des privés pour l’enlèvement des ordures dans l’ensemble des unités de voisinage existantes sur le plateau de Aïn El Bey. Comme quoi entre un contrat de prestation de service et son exécution sur le terrain, il y a comme quelque chose qui cloche. Les habitants actuellement sur ce site, aspirant à de meilleures conditions de vie se retrouvent comme dans le passé, où ces derniers, délocalisés de certaines cités favelas, semblent se retrouver dans les mêmes conditions. A croire que ces derniers ne semblent qu’occuper leur logis que de nuit faisant ainsi de l’UV 6, une cité-dortoir que l’on quitte le matin sans se soucier de ce qui se passe durant la journée. Autant dire que si certains avaient eu la chance de se retrouver dans cette cité, c’est peut-être par providence grâce aux efforts des pouvoirs publics pour éradiquer l’habitat précaire dans l’environnement de la capitale de l’Est.A croire certains habitants, si ces derniers avaient cru qu’ils retrouveraient sur ce site tous les avantages pour une vie décente, ces derniers continuent de faire part de problèmes inhérents à leur vécu quotidien marqué par tant d’aléas dont en particulier celui de l’incivisme de certains qui les préoccupe le plus puisque eux-mêmes en font partie… sans le savoir.
Maalem Abdelyakine

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