Accueil CULTURE Cinéma : L’univers de Mad Max est « addictif », confie George Miller

Cinéma : L’univers de Mad Max est « addictif », confie George Miller

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Le monde post-apocalyptique et survolté de la franchise « Mad Max » est « addictif », a confié le réalisateur australien George Miller, qui revient avec un cinquième volet très attendu par le public. Intitulé « Furiosa: une saga Mad Max », ce nouvel opus doit être dévoilé en grande pompe lors du prochain festival de Cannes, où il sera projeté hors compétition. Le film revient sur les origines de Furiosa, la redoutable guerrière incarnée par Charlize Theron en 2015 dans le quatrième volet, « Mad Max: Fury Road ». La jeune Furiosa sera cette fois jouée par Anya Taylor-Joy, jusqu’ici surtout connue pour ses talents de championne d’échec dans la série Netflix « Le jeu de la dame ». En attendant la première cannoise du film, George Miller a dévoilé quelques détails lors du CinemaCon à Las Vegas lundi.
Le monde post-apocalyptique et survolté de la franchise « Mad Max » est « addictif », a confié le réalisateur australien George Miller, qui revient avec un cinquième volet très attendu par le public. Intitulé « Furiosa: une saga Mad Max », ce nouvel opus doit être dévoilé en grande pompe lors du prochain festival de Cannes, où il sera projeté hors compétition. Le film revient sur les origines de Furiosa, la redoutable guerrière incarnée par Charlize Theron en 2015 dans le quatrième volet, « Mad Max: Fury Road ». La jeune Furiosa sera cette fois jouée par Anya Taylor-Joy, jusqu’ici surtout connue pour ses talents de championne d’échec dans la série Netflix « Le jeu de la dame ». En attendant la première cannoise du film, George Miller a dévoilé quelques détails lors du CinemaCon à Las Vegas lundi.

« Coup de chance »
À l’époque, Miller travaillait comme médecin dans son Australie natale. Jeune cinéphile, il avait été profondément touché par les nombreuses victimes d’accidents de la route rencontrées à l’hôpital.
Faute d’avoir un budget suffisant, il avait renoncé à tourner dans les grandes villes et avait placé son intrigue dans les paysages désertiques d’une société post-apocalyptique. « Ca été un coup de chance », a expliqué le cinéaste de 79 ans. « Accidentellement, le film, qui aurait autrement été situé de nos jours dans une perspective naturaliste, s’est avéré être plus allégorique. » « C’est en quelque sorte ce qui a conduit à +Mad Max+, et c’est la raison pour laquelle nous continuons à les faire », a-t-il ajouté. « Parce qu’ils sont très addictifs. » Le premier film a rapporté 100 millions de dollars. Son succès mondial a donné naissance à « Mad Max 2 » (1981) et « Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre » (1985). Rapides et violents, ces films s’appuient sur un langage visuel instantanément compréhensibles des spectateurs du monde entier, peu importe les sous-titres ou doublages. « Au Japon, +Mad Max+ était considéré comme une sorte de samouraï. Les Français y voyaient un +western à moteur+. En Scandinavie, c’était un Viking », a raconté M. Miller. Le quatrième volet est venu bien plus tard, car le réalisateur s’est essayé à des genres très divers, notamment des films familiaux comme « Babe » et « Happy Feet ». Il a fallu attendre 2015 pour « Fury Road ». Le personnage de Max, désormais interprété par Tom Hardy, y est relégué au second plan par Furiosa, la dure à cuire. Avec son thème féministe et ses séquences d’action époustouflantes, le film avait marqué les esprits. Il avait reçu dix nominations aux Oscars, notamment dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur. Le dernier opus, « Furiosa », sera « différent », a promis M. Miller. « Il ne faut pas qu’un film soit une répétition de ce que l’on vient de faire », a ajouté le réalisateur. « Il doit être +singulièrement familier+, comme j’aime à le dire. »

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