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Cellules d’écoute des établissements de jeunesse : 1 831 jeunes usagers de la drogue pris en charge en 2017 à Oran

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Pas moins de 1 831 jeunes consommateurs de drogue ont été pris en charge par les cellules d’écoute et points de santé-jeunes en 2017 à Oran, a-t-on appris de la coordinatrice de la cellule d’écoute de l’Office des établissements de jeunesse (ODEJ) de Haï USTO, une structure relevant de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya. «Ces sujets traités, en majorité de sexe féminin (1 106) sur les 1 831 consommateurs de drogue, ont bénéficié de consultations psychologiques au niveau de points d’écoute des huit établissements de jeunes durant l’année 2017», a indiqué à l’APS Saâdia Behilil, qui s’exprimait en marge d’une journée de sensibilisation sur les effets de la drogue placée sous le signe «la drogue un fléau social et de destruction familiale». Les cellules d’écoute, encadrées par des spécialistes, se trouvent à l’intérieur des établissements de jeunes tels que ceux de Maoued Ahmed (ex Mirauchaux), M’barek El Mili et Sidi El Bachir (ex Plateau) à Oran, de Bousfer, ainsi qu’au niveau des complexes sportifs de proximité de Hassi Bounif et Hassi Benokba, a-t-elle souligné. La psychologue clinicienne, El Alia Loudjane, responsable de la cellule d’écoule à l’ODEJ dans le quartier (haï) USTO a, pour sa part, mis en avant le rôle de la cellule d’écoute pour prévenir de l’usage des drogues, fournir des consultations psychologiques et organiser des activités de sensibilisation sur les maladies transmissibles (SIDA), de lutte contre la violence, la toxicomanie et de gestion du stress chez les adolescents, de la crise d’adolescence, de l’hyperactivité et autres problèmes sociaux dont les conflits familiaux, le divorce et l’échec scolaire.
Un représentant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya, le commandant Samir Deffas, a abordé, dans son intervention traitant de la réalité de la drogue en milieu juvénile, les facteurs de risque de l’usage de ce poison sur la santé des consommateurs et qui a pour conséquence la rupture des liens entre les membres de la même famille, appelant à la coordination des efforts pour juguler ce phénomène destructeur. Cet officier supérieur a, en outre, avancé des statistiques faisant état de la saisie de 1,2 tonne de kif traité en 2017 contre 5,1 tonnes en 2016, de 0,11 kilo de cocaïne en 2017 contre 4,1 kilos en 2016 et de 149 913 comprimés de psychotropes en 2017 contre 122 280 unités en 2016, en plus du démantèlement de plus de 50 réseaux activant entre Oran et les wilayas dans l’ouest du pays. La stratégie de lutte contre ce fléau a fait l’objet d’une intervention d’un spécialiste de la Sûreté de la wilaya d’Oran, un officier de la Police judiciaire qui a insisté sur l’impératif de conjuguer les efforts, notamment en matière de signalement des cas de consommation de drogue en milieu de jeunes. Le chef de la cellule de communication et des relations publiques de la Sûreté de wilaya d’Oran, le commissaire de Police Rahmani Abderrahmane, a mis en exergue les efforts de la Direction générale de la Sûreté nationale pour lutter efficacement contre ce poison qui continue de faire des victimes parmi les jeunes. Les débats ont porté sur plusieurs questions liées à la toxicomanie et les violences ainsi que la prise en charge de ce fléau. Cette rencontre, organisée par la DJS, en collaboration avec le Groupement de la Gendarmerie nationale et la Sûreté de la wilaya d’Oran, a vu la participation d’un nombre important de représentants du mouvement associatif et d’établissements de jeunes.

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