Lancés en grande pompe depuis près de deux années, les travaux du projet de réalisation du nouvel hôpital, d’une capacité de 120 lits, dans la daïra de M’chedallah, accusent un énorme retard au grand dam des centaines de milliers d’habitants de cette région qui a un énorme déficit en matière d’établissements de santé publique. Selon un élu local le taux d’avancement des travaux est infine ce ne dépasse pas en ce moment soit à moins d’une année de la fin de son délai de réalisation. Cette nouvelle structure de la santé sera implantée au bord du CW98 à la sortie ouest du chef-lieu de la daïra de M’chedallah, sur une parcelle de terrain qui appartenait à l’OAC avant d’être cédée à la commune pour la circonstance. En dépit du caractère urgent que revêt le projet, vu le manque d’infrastructures de la santé publique dans la région, qui ne compte qu’un hôpital de 75 litspour une population dépassant de loin les 400 000 habitants et ce, en plus de sa proximité de deux routes nationales à savoir la RN05 et sa semblable 26 mais aussi d’un important tronçon de l’autoroute Est/Ouest qui la traverse de bout en bout. Ce qui fait qu’une intenable pression tombe sur l’unique hôpital existant dans la région, une pression qui oblige le staff médical à faire recours à l’évacuation des malades vers d’autres hôpitaux des localités voisines à l’image de Bouira, Akbou, Tizi Ouzou et Boumedes. Lors d’une visite de travail qui l’avait conduit récemment dans la région de M’chedalah, le premier magistrat de la wilaya de Bouira Nasser Maasakri, avait reconnu le retard qu’accusent les travaux de ce projet tant attendu par la population locale. Les délais de réalisation accordés à l’entreprise en charge de ce projet étaient, pour rappel, fixés à 28 mois. Le retard qu’accuse donc ce projet est assez conséquent et très difficile à rattraper. Les responsables chargés du suivi de ce chantier, les élus locaux doivent se pencher sans délai sur ce cas et prendre des mesures qui s’imposent afin de minimiser les dégâts.
Omar Soualah
