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BENABDERRAHMANE L’A AFFIRMÉ À PARTIR D’ADDIS-ABEBA : L’Algérie rejette l’ingérence étrangère en Libye

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Prélude à la tenue du 36e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient à partir d’aujourd’hui et pour deux jours, au siège de l’organisation continentale situé dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, les ministres des Affaires étrangères des pays membres ont tenu mercredi et jeudi, la 42e session ordinaire du Conseil exécutif de (UA) pour délibérer, notamment sur l’ordre du jour, ainsi que les projets de décisions qui seront examinés par les chefs d’État et de gouvernement lors de la session ordinaire de la Conférence des 18 et 19 février prochains placée sous le thème principal de l’Union africaine pour 2023 « L’année de l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAf).

C’est le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, qui est dépêché à Addis-Abeba, en tant que représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à ce Sommet qui devait réunir les dirigeants de 34 pays africains et de 51 délégations. Dans un message, lu, hier, au nom du président Tebboune, à l’occasion de la réunion de haut niveau de la Commission de l’UA, le Premier ministre a réitéré le rejet par l’Algérie de tout recours à la force et à la violence pour résoudre cette question, tout en plaidant pour le dialogue et la réconciliation entre les frères libyens. Aïmène Benabderrahmane a, par la même occasion, rappelé que l’Algérie refuse catégoriquement les ingérences étrangères dans les affaires internes de ce pays, appelant les parties étrangères à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Libye. « La solution définitive et globale de la question libyenne ne pourrait intervenir que par les Libyens eux même. Et l’Algérie, avec ses partenaires, ne ménagera aucun effort pour aider les frères Libyens à réaliser les premiers jalons de cette étape », a déclaré à l’occasion le Premier ministre algérien. Les chefs d’État et de gouvernement qui participent à ce sommet se pencheront sur plusieurs dossiers cruciaux dont la sécurité alimentaire, le terrorisme, l’intégration économique à travers la Zone de libre-échange africaine et les moyens pour le continent de faire entendre sa voix sur la scène internationale. Il faut noter que cette nouvelle édition du Sommet africain constitue un enjeu majeur pour la partie algérienne, sachant qu’Alger cherche à décrocher le poste de vice-président pour 2023 qui va lui ouvrir grand les portes de la présidence de l’UA pour l’année 2024. La présidence de l’organisation africaine revient de droit à celui qui détient le poste du vice-président, selon les statuts de l’organisation pana-africaine. Mais pour ce faire, il faut un consensus entre tous les pays d’Afrique du Nord à savoir l’Égypte, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye et le Maroc. Il faut savoir également que le Maroc voisin a déposé lui aussi sa candidature pour ce poste. S’il y a blocage de situation, l’Afrique du Nord ne sera pas représentée.
Brahim Oubellil

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