Les députés de l’Assemblée populaire nationale ont adopté hier le projet de Loi de finances pour l’exercice 2023 (PLF 2023), lors d’une plénière présidée par Brahim Boughali, en présence de membres du gouvernement.
Fin de suspense ! Après le coup d’envoi du marathon budgétaire de l’année 2023, les quelques députés de l’opposition parlementaire ont été largement battus par leurs pairs de la majorité. Malgré un léger vent d’incertitude et certains gestes d’agacement, çà et là, le gouvernement a pu finalement faire adopter son texte. Pour rappel, dimanche dernier, les députés avaient finalisé le débat autour des 46 amendements proposés au nouveau texte de loi dégagé par le gouvernement, avant d’écouter les réponses du ministre des Finances, Djamel Kassali, à leurs préoccupations. Notons à cet égard, que « Sur les 46 projets d’amendement proposés, 32 ont été retenus par le bureau et seulement 11 ont été maintenus après examen de la commission », comme l’a souligné hier l’ex-président à l’APN, Allel Bouteldja, sur les ondes de la Radio nationale Chaine 3. Ce dernier a affirmé, entre autres, que « le PLF 2023 a donné une priorité absolue à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens ». Il est utile de souligner également que parmi les amendements rejetés, toujours selon Bouteldja, celui relatif à l’importation de véhicules d’occasion de moins de cinq ans. « Il a été rejeté et par le bureau et par la commission, vu qu’il aura un impact sur les recettes du dédouanement et du fisc », précise-t-il. Parmi les amendements retenus, l’intervenant cite l’autorisation d’importer un matériel agricole de sept ans au lieu de 5 ans « afin d’offrir aux agriculteurs l’opportunité d’acquérir ces équipements » et l’augmentation des avantages fiscaux appliqués sur l’importation des véhicules hybrides. « On est allé jusqu’à 80% d’exonération sur les véhicules essence et électrique à 1800 cm3 et 50% pour les autres véhicules ».
Ainsi, et conscients de l’engagement de l’Etat à poursuivre la préservation des acquis sociaux, l’encouragement de l’investissement, l’assouplissement de la fiscalité, l’amélioration de la qualité du service public et la maîtrise de l’inflation, les sénateurs n’ont pas caché hier leur contentement vis-à-vis du rapport complémentaire du PLF 2023.
En marge de cette séance, Boughali a salué le sens élevé de responsabilité et le dialogue constructif ayant marqué les interventions des parlementaires, durant les débats qui ont couronné depuis mardi dernier ce texte de loi, qu’il a qualifié de crucial pour l’avenir de la Nation, en vue d’une nouvelle dynamique à l’économie nationale et à la consolidation de la politique sociale de l’État.
Hamid Si Ahmed
