Accueil ACTUALITÉ ALGÉRIE – UNION EUROPÉENNE : Bilan positif pour le Programme «Taka nadifa»

ALGÉRIE – UNION EUROPÉENNE : Bilan positif pour le Programme «Taka nadifa»

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Pour l’Algérie, le développement des infrastructures énergétiques et des énergies renouvelables, en plus du secteur de l’hydrogène, de l’intégration industrielle nationale, de l’efficacité énergétique et la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), figurent parmi les opportunités d’investissement durable offertes par les partenariats mutuellement bénéfiques dans le secteur de l’énergie et des mines. C’est le ministre, Mohamed Arkab, qui en a fait part dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abdelkrim Aouissi, lors du séminaire de clôture du Programme de l’Union européenne (UE), d’appui au secteur des énergies renouvelables (ENR), principalement électriques, et de l’efficacité énergétique en Algérie, « Taka nadifa », tenu, mardi, au Centre international des conférences (CIC, Alger), en présence de plus de 200 participants parmi les principales parties prenantes en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Il est important de créer la synergie nécessaire pour concrétiser ces partenariats, a souligné Mohamed Arkab. Il a plaidé pour la prise en compte du gaz naturel dans la réalisation des objectifs climatiques et la réduction des émissions de carbone. Le gaz naturel permet de réduire considérablement les émissions de dioxyde de carbone dans la production d’électricité et dans d’autres secteurs, a fait observer le ministre de l’Energie et des Mines qui estime que la combinaison des investissements dans l’industrie du gaz et des investissements dans les énergies renouvelables, peut certainement garantir une alimentation en énergie à faible carbone, sûre et fiable. Mohamed Arkab a souligné que pour assurer le succès vers un avenir à faible carbone dans le domaine de l’énergie, il est nécessaire de travailler ensemble pour encourager la création d’un marché régional des énergies renouvelables en améliorant la connexion électrique et gazière entre les deux rives de la Méditerranée dans des conditions économiques réalisables et en attirant les investissements nécessaires pour cela dans le secteur de l’énergie. Le ministre a évoqué les efforts de l’Algérie pour développer et renforcer les infrastructures  énergétiques de base, afin de maintenir sa position et de la renforcer en tant que fournisseur historique sûr et fiable d’énergie sur la scène régionale et internationale. L’Algérie encourage avec force l’investissement européen dans les projets partagés dans ce domaine, a-t-il rappelé.  Selon les indications données par le site de la délégation de l’UE en Algérie, le programme Taka nadifa a été doté d’un budget de 11 millions d’euros, dont 10 millions d’euros au titre de la contribution de l’UE et 1 million d’euros au titre de la contribution de l’Algérie. Il s’est déroulé sur une période de 4 ans (avril 2019 – avril 2023). Le programme a visé à soutenir l’Algérie dans l’élaboration de dispositifs institutionnels et réglementaires favorables au déploiement des énergies renouvelables, notamment à travers l’acquisition d’une vision claire des niveaux de puissances de parcs éoliens et solaires qu’il est possible d’intégrer dans le système électrique algérien ; l’appui aux actions d’efficacité énergétique est aussi un objectif majeur du programme. Cet appui se traduit notamment à travers le renforcement des capacités techniques et de gestion des institutions nationales en matière de réglementation de l’efficacité énergétique des bâtiments neufs et d’isolation thermique des bâtiments existants et de certification et d’étiquetage énergétique des équipements électroménagers. Le ministre de l’Energie et des Mines a estimé que le programme « Taka nadifa » se clôture avec un bilan « plus que satisfaisant et des résultats concrets et scientifiques qui témoignent de son succès », affirmant « l’impératif de veiller à valoriser et pérenniser ses réalisations ». Ce bilan « positif » encourage la poursuite de la coopération « fructueuse » entre l’Algérie et l’UE dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne leur intégration au réseau électrique national et leur exportation à travers les réseaux d’interconnexion internationale.
M’hamed Rebah

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