Accueil ACTUALITÉ Alger sur la réunion annoncée par l’ONU, sur le Yémen, en...

Alger sur la réunion annoncée par l’ONU, sur le Yémen, en septembre : « La guerre n’a que trop duré »

0

Réagissant à l’annonce des Nations unies (ONU), jeudi, d’inviter le 6 septembre prochain, les différentes parties en conflit armé au Yémen, pour des pourparlers à Genève, en vue de faire taire le bruit des armes dans ce pays, l’Algérie a estimé,en ce jour, que cette guerre «n’a que trop duré» exprimant «son regret et sa consternation devant la perte de nombreuses vies humaines, notamment parmi les civils innocents, spécialement, des femmes et des enfants» souligne le porte-parole des Affaires étrangères, Benali Chérif. Formant le vœu de voire le rendez- vous de Genève, constituer le point de départ pour que le Yémen et son peuple retrouvent la paix, après la guerre qui ronge ce pays depuis 2015, date du début des opérations de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, la même source espère que la rencontre de Genève sous les auspices de l’ONU «puisse inaugurer une nouvelle ère de paix et de stabilité pour le peuple frère du Yémen» a indiqué Benali Chérif, jeudi, à l’APS. L’Onu qui via, Martin Griffiths, son émissaire pour le Yémen, annonce le rendez-vous de septembre, des acteurs principaux dans cette guerre qui a causé depuis 2015, la mort de 10.000 victimes et provoqué, selon l’institution onusienne, «la pire crise humanitaire au monde, avec des millions de personnes menacées par la famine» alertent les organes onusiens. Alger qui dès le début de la crise yéménite a appelé, les acteurs à faire preuve de responsabilité, en privilégiant la voie des discussions et de dialogue, a réaffirmé sa posture contre l’usage de la force et des armes, en refusant d’être dans la coalition militaire mise en place et dirigée par Riyad, dans sa guerre contre le peuple yéménite. Exprimant le vœu que la prochaine réunion sur le Yémen, début septembre prochain, «puisse inaugurer une nouvelle ère de paix et de stabilité pour le peuple frère du Yémen», et pour y parvenir, les efforts de Martin Griffiths, pour parvenir à tenir, dans de bonnes conditions, cette réunion, sur le Yémen, a exhorté, jeudi, les grandes puissances mondiales à soutenir ce nouvel effort de paix» a-t-il déclaré. Indiquant auparavant au Conseil de sécurité qu’une «solution politique était possible», le responsable onusien a affirmé que celle-ci viserait à «mettre un terme» au conflit du Yémen. En ce même jour, ou l’ONU annonçait la rencontre de Genève, le peuple yéménite a vécu une autre journée meurtrière, où des douzaines de personnes dont plusieurs enfants ont trouvé la mort dans des frappes aériennes de la Coalition, sur la ville de Saada, au nord-ouest du Yémen, a annoncé, jeudi, le Comité international de la Croix-Rouge et des sources médicales locales. «Des dizaines de personnes ont été tuées et davantage ont été blessées» a déclaré, en effet, jeudi, Johannes Bruwer, chef de la délégation du CICR au Yémen, dans un message sur Twitter, sans manquer de préciser que «la plupart sont âgées de moins de 10 ans», après qu’un bus transportant des enfants a été attaqué par les tirs sur un marché de Dahyan dans le nord de Saada.». Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé plus tard dans la journée via son compte Twitter que cette attaque contre le bus transportant des enfants «avait fait 29 morts et 48 blessés» avant d’indiquer que «toutes les personnes décédées sont des enfants âgés de moins de 15 ans» et que parmi les «48 blessés figurent également 30 enfants.» précise-t-on. Pour revenir sur la réunion de Genève, sur le Yémen, annoncée, par l’ONU, celle-ci, devra selon lui, offrir, entre autres, dira-t-il «aux différents acteurs l’opportunité de discuter du cadre des négociations, des mesures adéquates pour rétablir la confiance» et aussi, ajoute le responsable onusien «de plans spécifiques pour faire avancer le processus» a souligné M. Griffiths, jeudi. Rappelons que des pourparlers politiques, sous l’égide de l’ONU, avaient buté, en 2016, un an après le début, en, 2015, de la guerre contre le Yémen, sur de nombreuses questions et points, notamment le retrait des rebelles de plusieurs villes stratégiques et le partage du pouvoir avec le gouvernement, lequel avait le soutien de l’Arabie saoudite.
Karima Bennour

Article précédentEt pourtant ça paye, Monsieur Bedoui…
Article suivantPrise en charge de 25 personnes sans-abri par la sûreté de wilaya d’Alger