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AFFAIRE SAÏD BOUTEFLIKA : Le P.G. près la cour d’Alger dément les « allégations » de Me Bourayou

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Au lendemain des déclarations de l’avocat Khaled Bourayou, faites jeudi dans le quotidien El-Khabar, prétextant que « son » client Saïd Bouteflika aurait été privé de sa défense lors de son audition par le juge d’instruction du Pôle pénal économique et financier de Sidi-M’hamed, suivie de sa mise en détention préventive, le Parquet général près la cour d’Alger réagit pour démentir ces « allégations » et apporte la version des faits juridiques. Ainsi, explique le procureur général contrairement à ce qu’a dit Me Bourayou, l’accusé, frère du Président déchu, s’est abstenu de faire des déclarations lors de son audition du 13 décembre passé en l’absence, justement, de son avocat qui n’était pas « constitué » à ce moment-là. Dans cette interview, cite le communiqué du Parquet, Me Bourayou « a déclaré que le juge d’instruction en charge du dossier de son client avait refusé à ce dernier de se faire assister de sa défense lors de son audition et avait décidé de le placer en détention provisoire en l’absence de ses avocats, chose illégale et tout à fait contraire à la loi ».
Des propos, suite à quoi, le Parquet général, se réservant le droit de répondre à un homme de loi, avocat de son état, considère que les allégations de Me Bourayou « sont  dénuées de tout fondement », et qu’elles « sont de nature à porter atteinte à l’intégrité des magistrats, à leur professionnalisme et à leur impartialité, d’où la nécessité de rétablir la vérité et d’étaler les faits tels qu’ils se sont produits ». Et au Parquet général près la cour d’Alger de rétablir la version des faits, tels que la procédure judiciaire les consacre en audience, précisant que le prévenu Saïd Bouteflika « est poursuivi devant la juridiction susmentionnée où il a été entendu en première comparution devant le juge d’instruction en charge de son dossier le 13 décembre 2020, conformément aux dispositions de l’article 100 du code de procédure pénale, lesquelles lui reconnaissent le droit de faire des déclarations ou de s’en abstenir, à charge pour le magistrat d’en faire mention sur le procès-verbal et de l’aviser de son droit de choisir un avocat ». Et comme pour battre en brèche le plaidoyer « médiatique » de l’avocat, le Parquet explique : « Les droits susmentionnés ont été pleinement exercés par le prévenu Saïd Bouteflika qui a opté pour l’abstention de faire toute déclaration en l’absence de son avocat, qui n’était pas constitué à la date de l’acte, demandant un délai pour préparer sa défense, et c’est ce qui lui a été accordé, ce après quoi le juge d’instruction a décidé de le placer en détention provisoire conformément aux dispositions de l’article 118 du code de procédure pénale, tout en lui notifiant la mesure tel qu’exigé par l’article 123 de la même loi ». Enfin, selon la même source, après avoir statué sur l’appel formulé par l’avocat du prévenu (H.D.S) contre l’ordonnance du juge d’instruction, « la chambre d’accusation de la cour d’Alger a rendu, en date du 29 décembre 2020, un arrêt confirmant l’ordonnance dont appel ».
F. G.

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