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AFFAIRE DE PILLAGE DU FONCIER À SKIKDA : Peines confirmées à l’encontre d’Ouyahia et Zaâlane

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La Cour d’Alger a confirmé hier les peines rendues en première instance contre l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane dans l’affaire de pillage du foncier touristique dans la wilaya de Skikda. La Cour a ainsi condamné Ahmed Ouyahia à une peine de sept ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars, et Abdelghani Zaâlane à une peine de trois ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars. L’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Amar Ghoul s’est vu lui sa peine d’emprisonnement durcie de 3 à 4 ans et a été condamné à verser la même amende. La peine d’emprisonnement de l’ancien wali Mohamed Bouderbali a été également durcie à 7 ans de prison et 2 millions DA d’amende. La Cour a confirmé la peine rendue en première instance à l’encontre de l’investisseur Ben Fassih Mohamed, condamné à quatre ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars. La même juridiction a également prononcé une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars à l’encontre des ex-walis de Skikda Fawzi Ben Hocine et Derfouf Hadjri. Les accusés sont poursuivis dans l’affaire de pillage du foncier touristique dans la wilaya de Skikda, pour abus de fonction, octroi d’indus privilèges et dilapidation de deniers publics.
R.N

AFFAIRE DE CORRUPTION À L’EGT DE TIPAZA
Le jugement reporté au 3 avril prochain
Pour la troisième fois consécutive, le tribunal de Tipasa a décidé, hier, de reporter au 3 avril prochain, le jugement dans l’affaire de corruption dans l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa. Il s’agit du 3ème report consécutif de cette affaire sur la demande du collectif de défense, qui l’a motivé par un besoin de consulter le dossier de l’affaire, tandis que le tribunal a décidé de consacrer la journée de samedi dernier au procès, et ce, compte tenu du volume de l’affaire qui regroupe 36 parties (accusés et témoins). De nombreux cadres de cette entreprise sont poursuivis dans cette affaire, en application de la loi sur la corruption, pour les chefs d’inculpation de « dilapidation de fonds publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction ». Le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa avait ordonné, en juin dernier, la mise en détention préventive de six cadres de l’EGT de Tipasa, dont trois anciens directeurs généraux et trois architectes, tandis que de nombreux autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’actuel directeur général. Cette affaire remonte à l’ouverture d’une instruction judiciaire par le parquet de Tipasa, suite à une lettre anonyme dénonçant des infractions graves dans la gestion du projet de modernisation et réhabilitation du village touristique (ex-CET) relevant de cette entreprise. À noter que l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa gère trois unités, à savoir le village touristique (ex-CET), la « Corne D’or  » et « Matares ». L’entreprise avait bénéficié, au début de la décennie écoulée, d’une enveloppe de près de 4 milliards de DA, portée ultérieurement à 5 milliards de DA, dans le cadre d’un programme national visant la réhabilitation des complexes touristiques publics, mais ces travaux n’ont englobé qu’une partie seulement des complexes « Corne D’or », et « ex-CET ».
R.N

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