Dans un communiqué rendu public dimanche, Fiat El-Djazaïr a annoncé pour aujourd’hui le début des précommandes pour l’acquisition, à travers tout le réseau de distribution du concessionnaire, de la Fiat 500 Hybrid produite localement en Algérie à l’usine de Tafraoui d’Oran, inaugurée décembre dernier.
Un événement majeur dans la relance de l’industrie automobile en Algérie, une initiative qui marque une étape significative dans le développement de la marque italienne sur le marché algérien, offrant ainsi aux consommateurs une opportunité unique de posséder une voiture assemblée localement. La Fiat 500 Hybrid est disponible en deux versions distinctes : la 500 Hybrid « CULT » et la 500 Hybrid «DOLCE VITA». Dotée d’un moteur essence 1.0 L de 70 chevaux, la Fiat 500 Hybrid a été conçue selon la technologie « Mild Hybrid », une technologie innovante permet de réduire jusqu’à 20 % la consommation de carburant et les émissions de CO2. Pour ce qui est des prix de ces deux modèles, il est de 2 179 000 DA pour la « CULT » et de 2 359 000 DA pour la « DOLCE VITA ». Dans son communiqué, Fiat Algérie a indiqué que la peinture métallisée n’est pas inclue, précisant que les intéressés peuvent recourir à un crédit bancaire, via « BNP Paribas El-Djazaïr » ou « El Baraka Bank. L’annonce de la sortie en mars 2024 de la première Fiat algérienne avait été faite, rappelons-le, par l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, au début du mois de juin 2023, la veille de la tenue en Italie, d’un Forum sur l’industrie automobile en Algérie. Rappelons également que les premiers véhicules Fiat ont été importés en Algérie au mois de mars 2023, et que l’accord pour l’implantation de l’usine Fiat en Algérie avait été signé en octobre 2022. Outre la commercialisation, l’usine d’Oran permettra de créer des milliers d’emplois, à l’horizon 2026, avec un taux d’intégration de plus de 30 %, une capacité de production annuelle de 90 000 véhicules et la fabrication à terme de quatre modèles FIAT. Le tout pour un investissement initial de 200 millions d’euros. Cependant, force est d’admettre que ni Fiat, ni les autres constructeurs autorisés à importer en Algérie, n’ont pu satisfaire la demande locale et influer sur les prix des voitures d’occasion, qui continuent d’atteindre des niveaux excessivement élevés, à ce jour.
Hamid Si Ahmed
