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Accord sur la stabilisation du marché pétrolier, lors de la prochaine réunion de l’Opep, à Vienne : Poutine affiche son optimisme

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Le président russe, Vladimir Poutine, a assuré, hier, que Moscou «est prête à geler sa production pétrolière au niveau actuel», avant d’affirmer que la Russie «ferait tout ce que ses partenaires de l’Opep attendaient qu’elle fasse», a-t-il soutenu, à partir de la capitale du Pérou, Lima, en marge du Sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique, (Apec), tenu samedi dernier.

Les déclarations du président russe interviennent, faut-il le noter, quelques jours avant la tenue du Sommet de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), fin mois courant à Vienne, pour dégager les voies et moyens en vue de concrétiser l’Accord d’Alger, sur la réduction de la production pétrolière, de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mb/j). Animant une conférence de presse, en marge du Sommet sur la Coopération économique Asie-Pacifique, (Apec), qu’abrite le Pérou, le locataire du Kremlin s’est dit optimiste de voir la Rencontre de Vienne atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée, en vue de la stabilisation du marché pétrolier mondial. Déclarant :«Je ne peux pas dire, avec certitude absolue, que l’Accord sera atteint», le président russe a ajouté, «mais c’est bien possible», a-t-il tenu à indiquer. L’optimisme du président russe intervient, faut-il le souligner, au lendemain de la réunion consultative qui a regroupé, vendredi dernier à Doha, des pays membres de l’Opep et non membres de cette Organisation, laquelle rencontre a permis, selon le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, de convenir avec la Russie de «travailler en coordination jusqu’à la fin novembre», afin, a-t-il poursuivi «de maîtriser les chiffres et les informations à même de parvenir à une bonne décision à Vienne». À moins de quelques jours du Conclave du cartel pétrolier de Vienne, ses membres, après avoir réussi, fin septembre dernier à Alger, de fixer leur production pétrolière, entre 32,5 et 33 mb/j, peinent, depuis, à dégager les modalités et les moyens pour sa concrétisation, en vue de stabiliser le marché pétrolier mondial. Celui-ci souffrant d’une abondance de l’offre, depuis juin 2014, a causé la perte de près de 80% de la valeur du prix du baril pétrolier. L’Agence internationale de l’Énergie, (AIE), a prédit récemment un gel prochain de la production pétrolière des pays de l’Opep, après avoir bondi, en octobre dernier, de 230 000 b/j, atteignant, ainsi, «un record de 33,83 millions de barils produits quotidiennement. Une hausse de la production pétrolière de l’Opep enregistrée le mois dernier, soit au lendemain de la conclusion de l’Accord d’Alger, et c’est précisément dans ce contexte que s’est tenue la rencontre de Doha, au terme de laquelle, selon Bouterfa, les «11 pays membres de l’Opep sont convenus de soutenir et de mettre en œuvre l’Accord d’Alger» qui prévoit, a-t-il précisé, «de réduire la production à 32,5 millions de barils par jour». C’est aussi lors des travaux de la Rencontre de Vienne que les participants devront faire preuve de volonté réelle pour réussir à conclure un accord, notamment sur les quotas de production pour chaque membre de l’Opep, principale question à trancher à Vienne, dans la traduction effective de l’Accord d’Alger, fixant la production pétrolière de l’Opep à 32 ou 33,5 mb/j.
Karima Bennour

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