Le représentant de l’entité sioniste à l’ONU est à la diplomatie ce que Netanyahu est aux crimes de guerre. Alors qu’Israël poursuit son agression en Iran pour le 9e jour (hier) de suite, Danny Danon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, tente de nettoyer la scène du crime. Le diplomate sioniste a tenu, ce vendredi, à la réunion du Conseil de sécurité consacrée au Moyen-Orient, un discours provocateur qui a dû stupéfier dans le monde. Mise à nu dans sa véritable nature terroriste et poussée dans ses derniers retranchements, l’entité sioniste tente de protéger ses arrières. Mais ses crimes en Iran sont déjà discutés au CSNU alors que son génocide à Ghaza est validé comme acte à la CPI. Des crimes contre l’humanité qui lui valent le statut de paria international. N’en déplaise à Netanyahu et à ses sbires hantés par leurs propres crimes. Ainsi, dans un ultime et désespéré recours, Israël adopte la stratégie de victimisation. Danon a procédé comme on retourne un blouson double face. Tout en sachant que son agression de l’Iran est incontestable. Ayant perdu la guerre psychologique, Israël tente une contre-offensive pour influencer l’opinion mondiale. Ainsi, Danon, sans éprouver la moindre honte, joue l’innocent. Mais comme le ridicule ne tue pas, il s’en est sorti indemne, physiquement. Car son argument fallacieux a été un total fiasco. L’entité qu’il représente en défaut est sortie avec plus de dégâts qu’elle ne l’espérait, ainsi acculée par le représentant de l’Iran auprès de l’Onu, Amir Saeïd Iravani qui lui a porté le coup de grâce. Serein, le diplomate iranien a développé un argument en béton. Face à l’agression sioniste mise sous couvert du récit fallacieux de « guerre de prévention », qui nous rappelle l’invasion américaine de l’Irak en 2003, l’Iran a fait valoir son droit à la légitime défense. Comme le lui confère la Charte de l’ONU. En catastrophe, Danon a versé dans le déni de la réalité et l’insensé face à une assemblée sidérée par tant de mensonges, d’insolence et de cynisme. Sinon comment faire croire à l’innocence – il faut le faire ! – d’un bourreau qui s’est, tout à coup, mis dans les oripeaux d’une victime ? Oui, le nervi sioniste a osé. Jugeons-nous de ses foutaises : Téhéran « a bombardé des hôpitaux » et « a tué des civiles » contrairement aux « opérations chirurgicales » de l’armée la plus morale du monde ! Confrontons maintenant Israël à la réalité : l’Iran a été agressé et a riposté, c’est irrévocable. Au moins 55 908 Palestiniens tués. À Ghaza, 94 % des hôpitaux endommagés ou détruits. Si seulement l’hôpital Al-Ahli Arabi pouvait parler au nom des 471 martyrs palestiniens ! Danon a été à une larme près de faire basculer Israël dans le statut de victime. Quelle ignominie ! Hitler se retournera dans sa tombe. Le fûreur qui a fait du « peuple élu » la victime éternelle qui peut, quand même, tuer les autres peuples de la région dans une impunité totale. Mais, les temps ont changé, les bourreaux sionistes payeront, tôt ou tard, pour leurs crimes de guerre.
Farid Guellil