Les services de la Gendarmerie nationale à Laghouat, ont saisi une quantité de psychotropes et arrêté un mis en cause, indique, vendredi, un communiqué de ces services. « Cette affaire intervenant dans le cadre des efforts de lutte contre le crime organisé sous toutes ses formes a été enclenchée suite à des informations parvenues aux éléments du Groupement territorial de la GN de Benacer Benchohra, faisant état de la présence d’un véhicule utilitaire à destination de Laghouat, transportant une quantité de psychotropes », précise le communiqué. Ainsi, « un plan bien ficelé a été mis en place, ayant abouti à l’arrestation dudit véhicule, au niveau de la RN 01 reliant les wilayas de Laghouat et Ghardaïa, à Touissat plus précisément. Après avoir vérifié les papiers et fouillé le véhicule, les mêmes éléments ont découvert 29.684 gélules de type Pregabaline 300mg, soigneusement dissimulées dans la caisse arrière du véhicule, suite à quoi l’accusé a été immédiatement interpellé et conduit au siège de la Brigade pour poursuivre l’enquête. Le mis en cause sera présenté devant les juridictions compétentes une fois les procédures légales parachevées, conclut le communiqué.
Sauvetage de 64 migrants clandestins au large de la Tunisie
Soixante-quatre (64) migrants clandestins de différentes nationalités ont été sauvés après le naufrage de leur embarcation au large de la Tunisie, rapporte samedi l’agence de presse TAP. La direction générale de la douane tunisienne a fait savoir dans un communiqué, rapporté par la TAP, que « les services de l’unité maritime de la douane à Mahdia ont sauvé vendredi 64 personnes de différentes nationalités étrangères, qui étaient à bord d’un bateau ». La même source a ajouté que « l’opération fait partie des opérations de recherche et de sauvetage en mer et de la lutte contre la migration irrégulière, étant donné que le bateau se dirigeait en direction de l’espace européen ». Les passagers du bateau ont été conduits jusqu’au port d’Echabba, où ils ont été remis aux services de la garde maritime pour parachever le reste des procédures judiciaires, a-t-on indiqué.
L’épidémie de choléra a tué plus de 200 personnes en Angola
Le nombre de victimes de la dernière épidémie de choléra en Angola est passé à 201, a annoncé le ministère de la Santé du pays. Au total, 5.574 personnes ont en outre été infectées depuis début janvier, a indiqué vendredi le ministère dans un communiqué de presse. Des cas de choléra ont été signalés dans 13 des 21 provinces du pays. L’épidémie s’est déclarée dans la province de Luanda, la capitale, qui a enregistré le plus grand nombre de cas, suivie par les provinces voisines de Bengo et d’Icolo e Bengo.
Huit morts et 520 blessés sur les routes en 48 heures
Huit (08) personnes sont décédées et 520 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 48 heures à travers le pays, indique samedi un communiqué de la Protection civile. Par ailleurs, les équipes de secours de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à 30 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, émanant d’appareils de chauffage et chauffe-eaux de leurs domiciles à travers plusieurs wilayas, ajoute la même source qui déplore le décès d’un jeune homme, par le même gaz à Skikda, ajoute le communiqué.
L’alcool frelaté a fait plus de 150 morts depuis janvier en Turquie
Un total de 152 personnes sont mortes en Turquie depuis le début de l’année après avoir consommé de l’alcool frelaté, a rapporté mercredi l’agence de presse étatique Anadolu. Des médias turcs avaient fait état la semaine passée de 70 décès à Istanbul et 63 dans la capitale Ankara, soit 133 morts au total. Anadolu n’a pas précisé si des patients restaient hospitalisés à la suite de cette vague d’intoxications au méthanol, un alcool industriel différent de l’éthanol présent dans les spiritueux. Selon Anadolu, 50 personnes soupçonnées d’être impliquées dans la fabrication ou la vente d’alcool de contrebande ont été placées en détention provisoire et 445.000 litres d’alcool contrefait ont été saisis.
Tabagisme : recul du nombre de consommateurs au cours des 20 dernières années
Le nombre de consommateurs de tabac a diminué d’un tiers au cours des 20 dernières années, notamment grâce à l’augmentation des taxes, rapportent des médias jeudi. Le tabagisme a reculé d’un tiers dans le monde au cours des 20 dernières années par rapport à 2005, soit moins de 118 millions de consommateurs, précisent le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et la cheffe du secrétariat de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, Adriana Blanco Marquizo, dans un article conjoint, repris par l’agence de presse, TASS. Les auteurs soulignent que l’augmentation des taxes sur les produits du tabac, qui se répercute sur leur prix pour les consommateurs, reste le moyen le plus efficace de réduire le tabagisme. Ce recul dans le monde s’explique largement par l’entrée en vigueur, il y a 20 ans, de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, qui est l’un des traités internationaux de l’ONU les plus soutenus par la communauté mondiale de toute l’histoire. Cependant, malgré les progrès évidents, le tabagisme reste l’un des principaux facteurs de maladies cardiovasculaires, de cancers, de maladies respiratoires chroniques, d’accidents vasculaires cérébraux et de diabète dans le monde. On estime à environ 1,3 milliard de personnes qui continuent à consommer du tabac. Selon le document, les producteurs de tabac, qui font face à la diminution des ventes de cigarettes, proposent de nouveaux produits, dont la cigarette électronique, en les présentant comme une alternative « plus saine » à la cigarette traditionnelle. Par ailleurs, ces produits contiennent également des composés toxiques, dont certains ont des effets cancérigènes, et augmentent le risque de pathologies cardiovasculaires et respiratoires. Outre les problèmes de santé, le tabagisme menace le développement durable, avancent les auteurs, notant que les coûts économiques générés tous les ans par le tabagisme, soit des dépenses liées aux soins médicaux à la baisse de la productivité, sont estimés à 1,8% du PIB mondial.