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EL-DJEÏCH SE FÉLICITE DE LA NAISSANCE DU G3 COMPOSÉ DE L’ALGÉRIE, LA TUNISIE ET LA LIBYE : « Rempart contre l’ingérence étrangère »

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Dernier « rejeton » de la diplomatie algérienne qui cumule les succès à l’international, le Maghreb de l’action fait office d’un véritable rempart pour faire avorter toute velléité d’ingérence étrangère dans la région. L’ANP en sait un bout !
Comme partout dans les quatre coins du monde, notre région n’est pas à l’abri des tensions géopolitiques nées des prémices d’un nouvel ordre mondial. Lorsqu’elle n’est pas soumise à de fortes pressions, l’Afrique du Nord et la zone sahélo-saharienne suscitent toujours autant les convoitises, les plus funestes que constituent les projets d’ingérence étrangère.
À fortiori que le Maghreb arabe est en situation de faiblesse par la force d’un blocage savamment orchestré à l’Ouest et lequel a vu son Union voler en éclats. Conscients du danger qui les guette en permanence, l’Algérie, la Tunisie et la Libye ont décidé de prendre le taureau par les cornes, en mettant sur pied, le 22 avril à Carthage, la coalition communément appelée G3 ou Maghreb de l’action. Ce bloc compact vise à dissuader toute intention d’immixtion étrangère et lesquelles, comme tout le monde le sait, sont de nature à violer la souveraineté de chacun des trois voisins.
L’Armée nationale populaire, garante de la préservation de l’intégrité territoriale, de la souveraineté, de la stabilité et de la sécurité nationales, en sait un bout ! Ainsi, dans sa dernière livraison, la revue El-Djeïch estime que la première réunion consultative entre les dirigeants algérien, tunisien et libyen, constitue « un pas important sur la voie de la mise en œuvre d’un nouveau mécanisme pour les pays de la région, s’ajoutant ainsi aux victoires remportées successivement par la diplomatie algérienne ».
Dans l’Edito de la revue, mis sous l’intitulé « Et les réalisations se succèdent… », L’ANP revient sur les impératifs sécuritaire et géopolitique dans la région et lesquels ont dicté la nécessité, pour le G3, de coordonner ses positions, consolider ses efforts, approfondir et intensifier ses concertations, afin de « relever efficacement les nombreux défis politiques, sécuritaires et économiques ».
Cette initiative, indique la même source, est une preuve de l’attachement de l’Algérie à l’action collective commune, rappelant une idée lancée par le président Abdelmadjid Tebboune, qui n’a cessé d’insister sur la nécessité de trouver « un mécanisme de concertation régulier et périodique, en particulier pour les pays d’Afrique du Nord, qui œuvreraient à apporter des solutions appropriées aux problèmes auxquels ils sont confrontés ». Après d’être félicité de ce « nouveau-né », l’ANP rassure que ce mécanisme devrait « mettre la région à l’abri des menaces réelles qui la cernent, renforcer les fondements de sa sécurité, de sa stabilité et de son développement ». Plus explicite, l’article en question développe que « le principal avantage à mettre au crédit de ce nouveau mécanisme important est qu’il coupera définitivement la voie aux ingérences étrangères et aux graves conséquences qui en résultent pour les pays de la région qui n’ont de cesse de réaffirmer leur attachement légitime à la souveraineté de leur décision, à l’avènement d’un système international multipolaire et à des relations internationales fondées sur les principes de coopération, de solidarité et de justice (…) contrairement à ce qu’il en est actuellement, où la politique de +deux poids, deux mesures+ et la duplicité prévalent dans le traitement des différends au niveau international ». En sus de l’aspect sécuritaire, ce bloc va pouvoir « se  faire entendre » d’une « voix unifiée » dans les fora internationaux, et « permettra inévitablement d’établir des bases solides pour le renforcement de la coopération aux niveaux sécuritaire et économique, notamment pour ce qui est d’assurer la sécurité alimentaire et hydrique », affirme El Djeïch qui, en outre, a rappelé la conclusion, le 24 avril dernier, d’un accord pour la création d’un mécanisme de concertation entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye sur la gestion de leurs eaux souterraines communes au Sahara septentrional.
Farid Guellil

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