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LE MRE FAIT LE POINT SUR LA DISPONIBILITÉ DE L’EAU : « Nos réserves suffiront jusqu’au mois de septembre »

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Le ministre des ressources en eau Kamel Mihoubi a promis le l’aprovisionnement continu de l’eau potable durant le mois du Ramadhan et la période estivale, affirmant que les réserves disponibles allaient suffire jusqu’ en «septembre».

En effet, lors de son passage hier sur le plateau de la chaîne Echorouk news, Mihoubi a rassuré qu’il n’yaura pas de coupure d’eau le mois de Ramadhan notamment dans la journée ou dans les heures qui suivent El Iftar. «  J’ai donné des directives aux directeurs de wilayas concernant la distribution d’eau au mois de ramadhan pour éviter les coupures et assurer le bon approvisionnement, prenant en considération les besoins du citoyen en ce mois sacré », a-t-il voulu comme preuve. Mais, malheureusement, dira le ministre, 18 wilayas frontalières et dans les Hauts-plateaux souffrent toujours des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable, promettant, en conséquence, de régler « rapidement » ce problème. Également, le responsable de ce secteur a abordé le manque d’eau dans les cités AADL, précisant qu’un comité mixte entre son département et celui de l’habitat a été mis en place pour traiter ce problème malgré que ce dernier relève de la responsabilité du promoteur. Pour ce qui est des villes reculées et des zones d’ombre, l’hôte d’Echorouk news a rappelé que le programme du gouvernement consacre environ 64 milliards de dinars pour approvisionner ces régions en eau potable dans le cadre du développement durable, signalant que des projets dans ce cadre ont été entamés dont le taux de réalisation a dépassé 60%. Cependant et en terme de chiffres, Mihoubi a déclaré que ses services ont recensé plus de 930 points noirs qui souffrent d’approvisionnement en eau potable, et 630 régions concerne l’assainissement autonome, précisant que dans certaines régions les travaux ont commencé. Dans le même registre de compléter le programme du président de la République, le ministre a fait savoir que pour arriver aux objectifs souhaités une enquête sociale en collaboration avec les associations a été lancée, indiquant que d’ici deux ans l’Etat va compter sur son rapport pour améliorer la vie du citoyen dans ce domaine, également il a cité la création d’un géo-portail « un outil d’aide à la décision, qui prend en considération toutes les stations et les réseaux exploités » explique-t-il.

Mihoubi épingle la SEAAL
Par ailleurs, Mihoubi a eu à évoquer le dossier de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) qu’il a épinglée pour son manque d’engagement à améliorer les services et n’a pas non plus réalisé de nouveaux investissements. « SEAAL avait une mission dans les premiers contrats d’améliorer le service public dans la capitale ces dernières années, nous n’avons enregistré aucun investissement ou amélioration dans la gestion des eaux, la production d’eau à Alger est d’environ 1 200 000 m3 au quotidien c’est énorme à comparer avec paris qui compte plus d’habitants », a-t-il critiqué. Rappelant que la SEAAL était détenue à 60% par l’Algérienne des eaux (ADE) et à 40% par l’Office national de l’assainissement (ONA), le ministre a laissé entrevoir que le sort de la société pourrait être scellé dans les six prochains mois, non sans préciser que le recouvrement de ses créances ne dépassait pas 33% des créances des citoyens récupérées Dans la même émission, le premier responsable du secteur des eaux en Algérie, a déclaré que les dettes de l’ADE ont atteint les 20 milliards de dinars,
« le ministère de l’énergie nous doit 20 MDS de dinars et cela à cause de l’augmentation du prix de l’électricité ». En outre, il a révélé que la grande partie des citoyens n’ont pas réglé leurs factures impayées pendant le coronavirus. En manque de chiffres il s’est contenté de révéler que le taux de récupération de cet argent n’a pas dépassé 33%. Appelant dans ce sillage les citoyens à se diriger à la plus proche agence de l’ADE pour régler leurs créances avant le mois de Ramadhan.
Sarah Oubraham

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