La lutte contre l’habitat précaire se poursuit dans la capitale. Deux bidonvilles ont été éradiqués cette semaine dans les communes de Baraki et de Bordj EL-Bahri. Cette opération a permis la récupération d’une assiette foncière de près de 12 hectares qui servira à la réalisation de nouveaux projets de logements de différentes formules.
À noter que des projets de construction de logements, à l’exemple du logement public aidé (LPA), ont accusé beaucoup de retard en raison, justement, du manque d’assiettes foncières dans la capitale. Lancées en octobre 2019, les inscriptions à cette formule n’ont toujours pas eu de suite alors que les souscripteurs attendent toujours de voir s’ils ont, du moins, été retenus ou pas. C’est le cas également pour l’AADL 2013 où beaucoup de souscripteurs n’ont jusqu’au jour d’aujourd’hui pas choisi leurs sites. Il convient de rappeler que dans de précédentes déclarations, lors des visites de terrain effectuées au niveau des chantiers du secteur de l’habitat, le wali d’Alger, Youcef Cherfa, avait indiqué que le parc immobilier de la capitale sera doté, avant fin 2020, de plus de 7000 logements sociaux comme premier quota d’un total de 22 000 logements sociaux en cours de réalisation et d’autres en phase de lancement. Ces logements sont réalisés par les trois OPGI (Dar El Beïda-Hussein Dey- Bir Mourad Raïs), en réponse aux demandes enregistrées pour les logements précaires ou menaçant ruine, ainsi que ceux sur les terrasses et dans les caves, a-t-il précisé. Concernant le LPA, le wali avait fait savoir que la construction de 10 000 logements débutera avant la fin de l’année en cours. Il avait également révélé que tous les sites et les emplacements des logements où devront être réalisés ces logements LPA, sont déjà déterminés et choisi.
Ania Nait Chalal
