Accueil ACTUALITÉ AIDÉS PAR DES TENSIONS AVEC L’IRAN : Les cours du pétrole...

AIDÉS PAR DES TENSIONS AVEC L’IRAN : Les cours du pétrole progressent

0

Les tensions avec l’Iran, après l’arraisonnement d’un navire britannique par les Gardiens de la révolution iraniens, ainsi que l’arrêt des exportations depuis un terminal pétrolier libyen suite à la suspension de la production du plus grand champ pétrolier en Libye à cause du « sabotage » d’un pipeline, ont fortement impacté les prix du pétrole hier.

En effet, après avoir connus une fin de semaine morose, les cours de l’or noir ont rebondi durant la journée d’hier, bien que le marché soit prudent du fait des craintes de surproduction.
Dans le détail, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 63,72 dollars à Londres, soit, en hausse de 2% par rapport à la clôture de vendredi. À New York, le baril américain de WTI pour livraison en août, dont c’est le dernier jour de cotation, a gagné  1,71%, à 56,58 dollars. La semaine dernière, le Brent et le WTI  avaient respectivement perdu 6,4% et 7,6%.
À noter que la semaine dernière, les prix du pétrole ont enregistré leur plus forte perte en presque deux mois, malgré que les données hebdomadaires indiquaient une autre chute des stocks de brut US. Mais cette tendance a vite basculé, après l’arraisonnement, vendredi dernier, d’un pétrolier britannique dans le détroit d’Ormuz. La saisie de ce pétrolier est survenue quelques heures après la décision de la Cour suprême de Gibraltar de prolonger de 30 jours la détention d’un tanker iranien, arraisonné le 4 juillet, et soupçonné de vouloir livrer du brut à la Syrie, en violation des sanctions européennes contre Damas. Téhéran, qui a rejeté cette accusation, a pour sa part promis de riposter à cet «acte de piraterie» de la part des autorités du territoire britannique.
Les relations entre Téhéran et Washington se sont envenimées depuis le retrait unilatéral américain, en mai 2018, de l’accord international limitant le programme nucléaire iranien conclu en 2015. La région du Golfe et du détroit d’Ormuz, par où transite un tiers du pétrole acheminé par voie maritime sur la planète, se trouve au cœur des tensions.
Lamia B.

Article précédentPlus de deux quintaux de kif traité saisis au large d’Oran
Article suivantIL A ATTERRI EN URGENCE HIER MATIN : Un avion militaire libyen viole l’espace aérien tunisien