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1re édition des Journées du court-métrage de Souk Ahras : Rami Alloui remporte deux prix

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Le jeune réalisateur Rami Alloui de Sétif s’est vu décerné le prix du meilleur court métrage et celui du public, à l’issue de la clôture de la première édition nationale des Journées du court-métrage de Souk-Ahras. Ce jeune réalisateur a été récompensé pour son court-métrage intitulé «Ma Ajmel an naich » (Qu’il est bon de vivre), racontant le quotidien d’une famille nord-africaine subissant un couvre-feu permanent imposé par des étrangers, au cours de ces journées tenues à la cinémathèque de la ville, à partir du 3 mars, et initiées par le ministère de la Culture en coordination avec la direction de la culture de la wilaya et la société algérienne El Mouja de Production et de distribution. Quant au prix du défunt et Djamel Bourtal, natif de Souk-Ahras réalisateur du film «Rouiched », ayant connu ses heures de gloire dans la cinématographie durant les années 1970 et 1980, il est revenu au réalisateur Mohamed El Tahar Boukef d’Annaba pour son film « Why » (pourquoi ?) alors que le jeune réalisateur El Khier Zidani a décroché le prix du meilleur documentaire. Par ailleurs, le jury présidé par le réalisateur Rachid Benallel a décerné à la réalisatrice Nesrine Dahmoun, d’Alger, le prix de «reconnaissance » pour son film «El Djazair Min El Assfel ila El Aâla » (L’Algérie de bas en haut). Ces journées ont vu la projection de 16 courts-métrages et documentaires présentés par des réalisateurs venus de 10 wilayas du pays. Cette édition, qui a attiré de nombreux amateurs du septième art, des jeunes et des photographes, a été couronnée par la projection du film «Rajoul oua masrahane » (un homme, deux théâtres) coréalisé par Rabah Slimani et Aïssa Djouamaâ. Pendant 27 minutes, ce film se penche sur le statut de l’artiste dans une société qui ne prête aucun intérêt à ce métier, à travers l’histoire de Tarek féru de théâtre et pétri de talent, lequel après avoir travaillé dans de nombreux domaines, a décidé de faire de sa passion une source de subsistance tout en restant indifférent aux critiques des gens. Ce film aborde d’une manière subtile les aspirations et les questionnements de l’artiste contemporain partagé entre le désir de poursuivre ses rêves et la nécessité de subvenir aux besoins de sa famille. Inspiré de l’histoire vraie d’un jeune homme dont le rêve l’a poussé à faire carrière dans le théâtre malgré la vision négative de la société envers ce métier, considérant qu’il ne peut garantir une vie décente, ce film relate le combat de Atrous, qui défie jusqu’à sa propre famille pour sa passion, au point de devoir exercer des petits boulots comme celui de mécanicien. La manifestation a été l’occasion de projeter un certain nombre de films, dont un documentaire de 58 minutes sur le parcours artistique de l’écrivain et romancier Kateb Yassine et d’organiser des interventions portant sur ‘’l’histoire et l’avenir du cinéma algérien » du critique Nabil Hadji de Souk-Ahras. Il y a eu également l’organisation d’ateliers sur ‘’le montage cinématographique », ‘’la technique 3D » et ce sous la direction du réalisateur Rabah Slimani de Souk-Ahras, ainsi qu’un second atelier sur ‘’la photographie », encadré par le photographe Nadjib Bouzned d’Alger.

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