Accueil RÉGIONS Zones d’activités à Aïn Témouchent : un organisme de gestion s’impose

Zones d’activités à Aïn Témouchent : un organisme de gestion s’impose

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On vient d’apprendre qu’un investissement public de 100 milliards de centimes a été alloué pour la réhabilitation de 13 zones d’activité à travers la wilaya d’Ain Témouchent. La source d’information a révélé que 8 milliards ont été puisés du budget de la wilaya. A part quelques sites, la quasi-totalité des zones d’activités connaît un taux d’occupation faible à insignifiant. Il est à noter que ces espaces ont été créés dans les années 90 du siècle dernier. De grandes transactions foncières frauduleuses ont été opérées à tel point que des assiettes foncières ont été vendues plusieurs fois durant les deux dernières décennies, ont révélé les élus de l’APW lors de la précédente session plénière automnale du 04 décembre 2014. Les représentants du peuple, tout en étant favorablement motivés au développement des zones d’activité et la promotion de l’investissement, dans la wilaya d’Ain Témouchent, exigent la création d’une entité qui sera chargée de la gestion des zones d’activités à l’instar des zones industrielles dont la gestion a été confiée à un organisme national lui aussi, manquant de moyens, ne fait tituber et balbutier. On comprend tacitement que les représentants du peuple veulent des assurances pour que l’argent du contribuable serve effectivement à la relance de l’investissement et l’économie des communes qui disposent des zones d’activités à promouvoir. Jadis, le département de l’environnement avait émis des réserves fondées quant à l’implantation d’activités polluantes. Au départ il était question de soumettre à un bureau d’étude d’envergure pour qu’il se prononce sur les investissements à projeter. Un rapport devait aboutir à l’autorité de tutelle en mesure de prendre les décisions en temps voulu et approprié. L’on constate ça et là des contrastes flagrants qui auraient dus être évités si au début le volet lié à l’impact sur l’environnement était pris en charge. Comment se fait-il que des concessionnaires ont réussi à bâtir des logements au sein des zones d’activités ? Voilà un contraste qui crève les yeux. Durant les visites effectuées, les élus de l’APW ont constaté que la nouvelle zone industrielle de Tamzourah, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, accuse un retard dans le lancement de l’étude d’aménagement, un dossier qui devait être parachevé par l’Agence nationale d’intermédiaire et de régulation du foncier (ANIREF). Et pourtant les représentants du peuple ont approuvé le dossier de création de ladite zone qui repose sur 200 hectares en 2011. Combien faut-il d’années pour que cette zone voie le jour ? Voilà à quel niveau se trouve les handicaps et les entraves. Les investisseurs ne sont pas à la merci d’une agence qui n’arrive pas à traiter des dossiers dans un temps très court et raisonnable. Et après l’on se demande pourquoi des promoteurs se désistent ou optent pour une autre zone qui offre de bonnes conditions d’accès au foncier. Les élus des deux chambres hautes et ceux de l’APW doivent accorder une importance capitale à ce problème. Quand on entend le directeur du secteur parler sur les ondes de la radio, ou lors de rencontres et séminaire on comprend que tout a été fait et il ne manque que la volonté des investisseurs qui tardent à se mettre au travail. Le rapport de l’APW a levé toute équivoque et c’est bien pour tous.

Boualem Belhadri

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