Sœur cadette de l’écrivain qui a vendu son âme au diable, Wassila Daoud a administré une véritable leçon de patriotisme à frère Kamel qu’elle appelle à cesser d’insulter le pays, le peuple et son histoire.
Le lauréat du «Goncourt », qui a mérité ce prix après avoir épousé volontiers les thèses néocolonialistes avec pour corolaire un flagrant part pris pour les racistes, anti-migrants, anti-algériens et anti-musulmans, a désormais beaucoup de soucis à se faire. L’auteur de « Houris » continue à prendre de l’eau de tous les côtés, lui qui a construit sa gloire littéraire sur le dos d’un pays, d’un peuple et d’une histoire qu’il n’a cessé d’insulter.
Ainsi, après les révélations de Saada Arbane, cette victime du terrorisme des années 90, se révélant être la vraie héroïne du roman « Houris », qui a accablé l’écrivain l’accusant d’avoir volé son histoire et exploité son drame pour construire une célébrité cousue sur mesure par ses maitres parisiens, place à une autre parente, sa sœur cadette en l’occurrence, de l’enfoncer.
En effet, dans une interview réalisée par l’excellent journaliste algérien Younes Sabeur Cherif, la sœur de l’auteur, la dénommée Wassila Daoud, a choisi, de son propre chef, de prendre la parole. A souligner que d’autres membres de sa famille ont refusé de le faire. Wassila a durant sa sortie médiatique défendu l’honneur de la famille des Daoud, l’image du pays et la dignité d’un peuple que l’exilé de Paris, le chouchou des milieux de l’extrême droite et du lobby pro-israélien, n’a cessé de souiller dans son œuvre médiatique et littéraire. L’interviewée ne l’a pas dit littéralement, mais on est tenté de lui faire dire le fond de sa pensée pour s’adresser à son frère : « Vous faites honte à l’Algérie, son histoire et à la famille Daoud ! »
S’adressant à Kamel Daoud, Wassila a déploré le fait que son frère ait choisi le mauvais camps en passant le plus clair de son temps, et à partir d’un autre pays, à salir l’image de son pays, à insulter sa mère-patrie. D’une sagesse qui ne laisse pas indifférent, Wassila a déconstruit les clichés, ceux véhiculés par le frère Kamel et selon lesquels, la femme algérienne ne serait pas libre en Algérie.
Pour le « remettre sur le droit chemin », Wassila a administré une véritable leçon d’amour de la Patrie à un frère auquel elle reproche d’avoir causé aussi du tort à la famille Daoud qui paie le prix de la trahison de l’un de ses membres depuis qu’il a choisi de se mettre à dos plus de 45 millions d’Algériens.
« Où suis-je maintenant ? (Dans un studio de télévision, ndlr). Où se trouve ta propre femme (en France avec son mari, ndlr) ? Avant d’arriver ici, et comme tu peux le constater, notre pays nous a formées et instruites. C’est vrai qu’il y a des lacunes que l’on peut critiquer, mais avec un objectif noble, pour construire. Mais, s’en prendre continuellement et de façon systématique au pays, salir son image, insulter son peuple et porter atteinte aux valeurs de la société et notre religion, il faut arrêter ça ! », a affirmé Wassila qui, dans un message empreint de sagesse et de lucidité, a invité son frère à se ressaisir et à rectifier le tir au sujet d’un pays qui est le sien.
Farid Guellil