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VOTE DE CONFIANCE AU NOUVEAU GOUVERNEMENT LIBYEN : Le parlement décide de se réunir à Syrte

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Le parlement libyen a décidé de se réunir à Syrte pour accorder son vote de confiance au nouveau gouvernement, dépassant ainsi le blocage au sein du parlement libyen, sur le lieu devant abriter cette séance, entre ceux favorables à sa tenue à Toubrouk et d’autres à Sabratha.

Les membres de la Chambre libyenne des représentants se sont réunis, auparavant, à Tobrouk, dans l’Est du pays, en séance consultative pour convenir des dispositions nécessaires en prévision du vote de confiance au nouveau gouvernement dirigé par Abdel-Hamid -Debaïbah. Dans son premier discours télévisé adressé aux Libyens, M. Debaïbah avait appelé, la semaine passée, le peuple libyen « à traiter positivement avec le Conseil présidentiel et toutes les institutions de l’État souverain » pour alléger, a-t-il poursuivi « les souffrances des citoyens et améliorer la qualité des services ». Dans son discours, dans lequel il a exprimé aux Libyens, sa volonté de travailler « avec tous les Libyens de toutes les composantes », celui qui est élu au poste de Premier ministre, par les membres du Forum de dialogue politique libyen, a fait savoir, samedi dernier, qu’il avait commencé à travailler à la formation de son gouvernement, indiquant, dans un tweet, que « nous travaillons toujours dur pour former ce gouvernement d’union nationale ». Poursuivant, il dira qu’il a entamé le « le processus d’évaluation de tous les candidats et des CV que nous avons reçus ». Il est à noter qu’après la fin de cette phase, le Premier ministre libyen présentera sa formation ministérielle au parlement pour lui accorder sa confiance, dans un délai ne dépassant pas les trois semaines. Par ailleurs, l’ex-président du Conseil de la présidence libyenne, Fayez El-Saraj a confié, depuis dimanche, les fonctions dudit Conseil, à son successeur, Ahmed Maïtiq, lequel a été élu, la semaine passée, à ce poste, par le Forum du dialogue libyen, à Genève, avec deux vice-présidents. Il est à rappeler que la nouvelle équipe dirigeante en Libye a la charge d’assurer la gestion des affaires du pays, durant cette phase de transition, devant arriver à terme, par la tenue des élections, présidentielle et législative, le 24 décembre prochain.
Le Comité constitutionnel libyen en réunion, dans la ville égyptienne, Hurghada en Égypte, sous l’égide de l’ONU, pour préparer la nouvelle Constitution libyenne et les prochaines élections, a soulevé, mercredi dernier de nombreuses difficultés  dont « le manque de temps pour réussir les deux rendez-vous  électoraux », rapportent des médias libyens citant des sources auprès des participants.  Les difficultés rencontrées « sont en rapport, avec le temps » selon la même source, ajoutant que « les participants n’arrivent pas encore à trancher sur la date de l’organisation du référendum sur la nouvelle Constitution » indique-t-on. Il est à rappeler que l’ONU a fixé une période de sept mois, « ce qui n’arrangent pas les choses » selon les présents à la réunion d’Hurghada, en ce sens que l’organisation du référendum sur la Constitution « peut chambouler l’organisation des élections générales prévues le 24 décembre prochain » a indiqué Abdellah Belahaïk, porte-parole des parlementaires ayant pris part à la réunion, cité par les médias.    Les participants sont divisés entre ceux qui sont « pour le respect du calendrier arrêté préalablement pour la tenue des deux rendez-vous » , et ceux qui sont pour « le maintien de la date des élections générales à la date prévue et le report de la  tenue du referendum sur la Constitution à une date ultérieure ou son organisation selon la Constitution en vigueur », a ajouté M. Belahaïk. De son côté, le  président de la Haute commission électorale libyenne (HNEC), Imad El-Sayah,  a indiqué que « la question du temps est désormais un véritable obstacle pour la réussite des deux scrutins » et d’ajouter, rapporte les médias locaux, que « la HNEC a besoin au minimum de trois mois pour préparer les élections générales et quelque quatre mois pour préparer le référendum sur la nouvelle Constitution », a-t-il précisé.
Karima B.

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