Les éléments du service régional de lutte contre le crime organisé (région Est) à Constantine viennent de démanteler un réseau international organisé , spécialisé dans le trafic de voitures, dont l’activité prend naissance dans des pays étrangers pour s’étendre à plusieurs wilayas du pays, saisissant dans la foulée 16 véhicules, a-t-on appris mardi auprès des service de communication de la Sûreté de wilaya. Cette opération a été menée sur le terrain à la suite d’un travail d’investigation intense qui a permis aux enquêteurs de découvrir la méthode utilisée par ce réseau criminel international, avant d’identifier et d’arrêter, en coordination avec la brigade de recherche et d’investigation de la Gendarmerie nationale de Souk Ahras, 25 de ses membres et de saisir 16 véhicules objets de contrebande, a-t-on ajouté de même source. L’action policière a également permis la saisie d’une somme d’argent dépassant les 3 millions de dinars, de plaques minéralogiques étrangères et nationales et de passeports portant des cachets falsifiés. Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Souk Ahras pour « contrebande internationale de véhicules dans le cadre de la criminalité transfrontalière » et « faux et usage de faux documents administratifs », a conclu la source.
Trente morts et 1259 blessés sur les routes en une semaine
Trente (30) personnes sont décédées et 1259 autres ont été blessées dans 1094 accidents de la circulation survenus durant la période du 19 au 25 janvier à travers le pays, indique mardi un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Ouargla avec cinq (5) morts et sept (7) blessés, suite à 11 accidents, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 533 incendies urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (83 incendies), Blida (27) et Laghouat (26). Durant la même période, les éléments de la Protection civile ont procédé au sauvetage de 515 personnes en situation de danger et exécuté 5313 opérations d’assistance diverses, ajoute la même source.
La sécurité alimentaire au Mexique et en Amérique centrale menacée en raison des changements climatiques
La sécurité alimentaire dans le sud du Mexique et dans certaines régions d’Amérique centrale est menacée par les événements climatiques extrêmes tels que les sécheresses, révèle un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Selon la FAO, dont le siège régional se trouve à Santiago, au Chili, 14 pays d’Amérique latine et des Caraïbes pourraient connaître un accès restreint à la nourriture en raison de la crise climatique. Ces pays « sont considérés comme vulnérables car ils sont plus susceptibles d’être touchés par la sous-alimentation en raison de ces phénomènes extrêmes », indique l’agence onusienne sans révéler cependant la liste complète des pays affectés. Dans son rapport intitulé « Panorama régional de la sécurité alimentaire et de la nutrition 2024 », la FAO attire l’attention sur la vulnérabilité aux sécheresses prolongées de certaines régions d’Amérique centrale. Ces régions s’étirent le long du « Corridor sec », une zone aride qui va du sud du Mexique au Panama, en passant par le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica. Outre les sécheresses, les vagues de chaleur et les tempêtes ont un impact sur la production agricole, ce qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et fait augmenter le prix des denrées alimentaires, indique le rapport. Entre 2019 et 2023, l’insécurité alimentaire – à savoir l’accès discontinu à la nourriture – a augmenté de 1,5% en moyenne dans les pays vulnérables. Cependant, la faim a touché moins de personnes en Amérique latine en 2023. Cette année-là, 6,2% des 733 millions d’habitants de la région ont souffert d’un manque de nourriture, soit 2,9 millions de personnes de moins qu’en 2022.
Le nombre de décès liés à la chaleur pourrait augmenter en Europe
En l’absence de mesures suffisantes face au réchauffement climatique, la baisse des morts liées au froid en Europe ne compensera pas la hausse de celles provoquées par la chaleur d’ici à la fin du siècle, avance une étude publiée lundi. « La majorité des villes européennes devrait connaître une hausse de la mortalité liée aux températures » à l’horizon 2099, avance ce travail de modélisation paru dans la revue Nature Medicine. Ce constat, réalisé en prospectant des données recueillies dans 854 agglomérations d’une trentaine de pays européens, s’entend si des mesures « conséquentes » ne sont pas prises pour, à la fois, réduire le réchauffement climatique et mieux s’adapter à celui-ci. Pour l’heure, le froid tue bien plus de personnes que la chaleur en Europe: on évoque généralement une mortalité dix fois supérieure. Les chercheurs ont donc cherché à déterminer si le réchauffement climatique ne pouvait pas s’avérer gagnant à terme en matière de décès liés aux températures. Leur réponse est négative. Aucun des trois scénarios imaginés, plus ou moins optimistes, n’aboutit à ce que la baisse des morts liées au froid compense la hausse de celles provoquées par la chaleur. La mortalité fait surtout un bond dans le scénario du pire. Celui-ci table sur une Europe instable politiquement, minée par les conflits et incapable de prendre de réelles mesures contre le réchauffement climatique. Dans ce scénario, on assisterait à une hausse de moitié du nombre de décès liés aux températures, à plus de deux millions, entre 2015 et 2099 en Europe. Ces estimations doivent toutefois être prises avec une grande précaution, car elles dépendent de nombreux choix de modélisation. Dans les deux autres scénarios plus optimistes, on assiste aussi à une progression, mais elle est beaucoup moins marquée: si les pays prenaient suffisamment de mesures pour s’adapter à la chaleur, ils pourraient même éviter une hausse de la mortalité associée aux températures. Ces conclusions concernant le continent européen pris dans son ensemble, certaines régions pourraient même gagner au change avec le réchauffement. D’autres seraient particulièrement affectées. « Les différences entre régions laissent penser que la mortalité baisserait légèrement en Europe du Nord, mais que la région méditerranéenne et l’Europe de l’Est seraient très vulnérables », jugent les chercheurs. Selon cette étude, les bénéfices en matière de santé publique sont avérés si l’on met à la fois en oeuvre de « strictes mesures » pour limiter les émissions de carbone, et des « stratégies d’adaptation orientées vers les pays et les populations les plus vulnérables. »
Choléra : plus de 804.000 cas recensés en 2024 dans le monde
Plus de 804.000 cas de choléra ont été recensés dans le monde en 2024, soit près de 100.000 de plus qu’au cours des 12 mois précédents, selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publiés lundi. « Du 1er janvier au 29 décembre 2024, 804.721 cas de choléra et 5.805 décès ont été recensés dans 33 pays des cinq régions de l’OMS », indique l’Organisation dans un bulletin d’information, repris par des médias. Ces chiffres témoignent d’une augmentation continue du nombre de cas signalés à l’Organisation par ses pays membres. Comme indiqué précédemment par l’OMS, plus de 708.200 cas de choléra ont été recensés dans 30 pays en 2023, environ 472.700 en 2022 et environ 223.400 en 2021. « Les conflits, les déplacements massifs de population, les catastrophes naturelles et le changement climatique ont intensifié les épidémies, en particulier dans les zones rurales et celles touchées par les inondations, où les infrastructures médiocres et l’accès limité aux soins de santé retardent le traitement », constate l’Agence sanitaire mondiale. « Ces facteurs ont rendu les épidémies de choléra plus complexes et plus difficiles à contrôler ». En 2024, la maladie a été particulièrement active dans la Méditerranée orientale. Le Yémen a enregistré le plus grand nombre de cas (plus de 260.000), selon le bulletin d’information. En Afrique, le choléra s’est propagé notamment au Soudan (plus de 51.000 cas), en République démocratique du Congo (plus de 31.000), en Ethiopie (plus de 27.000) et au Nigeria (plus de 24.000). L’OMS a expliqué que les informations qu’elle a fournies « doivent être interprétées avec prudence en raison de la possibilité de chiffres sous-estimés et de retards dans le signalement des cas ».