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SOUTIEN AU CANDIDAT BOUTEFLIKA : Le Groupe 15+4 promet un million de voix

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Le secrétaire général de l’ANR (Alliance nationale républicaine) et coordinateur du Groupe pour la stabilité et les réformes (G15+4), Belkacem Sahli, a affirmé, hier, que ce groupe est en mesure de conquérir plus d’un million de voix en faveur du président sortant Abdelaziz Bouteflika.

Présidant la conférence nationale des bureaux de wilaya de l’ANR, Sahli a fait savoir que «la machine de son parti a été déclenchée en vue de préparer la deuxième étape des élections». Pour ce faire, le premier responsable à la tête du parti fondé par feu Redha Malek, a précisé que le Groupe a «distribué 2 000 formulaires pour les élus locaux et 200 000 pour les citoyens pour la collecte des signatures en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika». Tout en indiquant que le bilan de l’opération sera établi au cours des dix prochains jours, le coordinateur se dit confiant en précisant que le «Groupe des 15+4 est en mesure de conquérir plus d’un million de voix pour le président sortant».
Par ailleurs, revenant sur la lettre de candidature adressée par Bouteflika et dans laquelle il a, officiellement, annoncé sa candidature, Sahli a tenu à saluer la décision. «Nous tenons à se féliciter de cette décision et nous valorisons cette volonté réformiste contenue dans sa lettre», a-t-il analysé, en soulignant que «la lettre témoigne de la volonté de faire du prochain mandat, un mandat de transition générationnelle et de réforme politique». Considérant que «l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika ne doit pas faire objet de « surenchère», Sahli a appelé l’opposition à «ne pas rater cette occasion historique de la tenue de la Conférence nationale proposée par Bouteflika qui aura lieu peu de temps après les élections». Pour lui, «le consensus n’est pas synonyme d’unanimité». «Après la conférence, les partis qui soutiennent le pouvoir auront toujours leurs idées, tout comme les partis de l’opposition», a-t-il dit en reconnaissant qu’«il est normal qu’il y ait des différends ».
« Le plus important c’est de relever les défis auxquels l’Algérie devra faire face», a-t-il, toutefois, préconisé en assurant que «la conférence a trois objectifs stratégiques». Il s’agit de comment proposer des solutions qui rallient le consensus le plus large possible, élaborer une plateforme économique et politique et sociale et proposer un enrichissement de la Constitution.
Sahli relance l’idée de création de postes de vice-présidents
Sur ce point justement, le SG du parti a rappelé qu’il « avait proposé, en 2014, lors des consultations menées par Ahmed Ouyahia qui occupait à l’époque le poste de directeur de Cabinet à la Présidence, la création de plusieurs postes de vice-présidents».
«L’Algérie doit entamer sa transition générationnelle, mais cette transition doit se faire dans le calme et la sérénité», a-t-il soutenu en précisant qu’il «est difficile de passer d’un Président «charismatique» comme Bouteflika à un président plus jeune». «Nous proposons l’instauration d’un ou plusieurs postes de vice-présidents non pas pour combler le vide dû à l’état de santé du Président mais ceci s’inscrit dans une vision de transition», a-t-il ajouté.
Outre le renforcement du caractère républicain et moderniste et démocrate du système politique, le renforcement de la place de l’opposition et des libertés individuelles, le SG de l’ANR a plaidé à consacrer le principe de séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. En ce qui concerne le spectre de l’abstention qui plane sur chaque échéance électorale, Sahli a fait savoir que «l’ANR devra lancer dans les prochains jours une campagne de sensibilisation». «Cette campagne n’a pas pour objectif de pousser les citoyens à voter pour Bouteflika mais plutôt de les encourager à exercer leur droit de voter », a-t-il dit. Considérant les appels au boycott comme une «position politique», le SG de l’ANR a précisé que cette position ne «sert pas les intérêts de la Nation, ni ceux de ces formations politiques».
Lamia Boufassa

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