Comme nous l’avions rapporté dans notre édition de ce dimanche, l’initiative politique en gestation quelques semaines après son lancement par Abdelkader Bengrina, a pris naissance, hier, sous la chapelle du Mouvement El-Bina.
L’initiative politique lancée en grande pompe par le président du parti islamiste à l’occasion de la tenue de son deuxième congrès au début du mois de mai dernier, a mobilisé du beau monde parmi les formations politiques, les associations de la société civile, les organisations économiques, ainsi que différentes personnalités actives sur la scène nationale.
Articulée autour de deux mots d’ordre, à savoir « le renforcement de la cohésion nationale » et l’édification d’un avenir sûr au pays », l’initiative a été proclamée au siège d’El-Bina par plusieurs acteurs du monde politique, social et économique national.
Les travaux de ce conclave ont été sanctionnés par un communiqué dans lequel les précurseurs de cette idée politique -une trentaine parmi les premières organisations et personnalités signataires-ont fait un appel à la cohésion des rangs pour faire face aux défis extérieurs.
L’appel, dans son préambule, dresse le topo du bouleversement géopolitique majeur et des grandes mutations et crises en cours dans le monde. Une situation en présence marquée par une course pour les intérêts géostratégiques dont les répercussions négatives sur les plans politique, économique et sécuritaire sont porteuses de dangers sur la stabilité du pays et la cohésion de sa société. Se voulant un « Front national soudé », cette initiative représente une réponse à ces défis majeurs qui commandent, ainsi, à toutes les sensibilités et composantes politiques et sociales de l’Algérie, de sortir des clivages étroits pour aborder, tous ensemble, l’avenir avec espoir, clairvoyance et assurance.
À souligner que cet appel a été signé par une dizaine de partis politiques, dont le FLN, le RND, le Front El-Moustaqbel, TAJ, la Voix du peuple… Également, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC), les scouts, l’Association des Oulémas et l’Association pour la protection des consommateurs faisaient partie de cette initiative qui, dans les jours à venir, est appelée à renforcer ses rangs au vu des grands défis qui se présentent à l’Algérie.
Farid Guellil
