Accueil ACTUALITÉ Solution au conflit du Sahara occidental : une longue impasse, selon Messahel

Solution au conflit du Sahara occidental : une longue impasse, selon Messahel

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Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, a salué, lundi soir à Johannesburg, la décision adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) dans laquelle ils ont souligné la nécessité d’efforts internationaux pour un règlement rapide au conflit du Sahara occidental.

La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA rappelant l’avis juridique donné par la Cour internationale de justice (ClJ), le 16 octobre 1975, a demandé à l’Assemblée générale des Nations unies de fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination pour les populations du Sahara occidental et de protéger l’intégrité du Sahara occidental, en tant que territoire non autonome, contre tout acte susceptible de saper son intégrité. Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont également exprimé leur profonde préoccupation de la « longue impasse » dans laquelle se trouve la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental. La Conférence a noté avec une profonde préoccupation la longue impasse dans laquelle se trouve la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental, soulignant, en outre, « la nécessité urgente d’efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit. Messahel a indiqué dans une déclaration à la presse en marge de la 25e session du sommet de l’UA, clôturée durant la soirée de lundi à mardi, que la décision prise par le sommet est une décision qui revêt d’une grande importance et s’inscrit dans le cadre d’aide et d’accompagnement des dirigeants africains au peuple sahraoui pour recouvrer son indépendance.
La Conférence des chefs d’État souligne la nécessité urgente d’efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit, selon le texte de la décision adoptée. Cette décision est d’une grande importance car l’Union africaine y a réitéré son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et renouvelé son soutien à l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental, l’ancien président Joaquim Chissano. Par ailleurs, il a ajouté que les chefs d’État et de gouvernement de l’UA ont demandé aussi au Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités à l’égard de la Question sahraouie. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed-Salem Ould-Salek, a affirmé vendredi dernier à Pretoria (Afrique du Sud) que le 25e sommet de l’Union africaine (UA) sera capital et historique pour la Cause sahraouie compte tenu de l’importance des rapports sur la Cause sahraouie qui seront débattus, dont le rapport de la Commission africaine qui exhorte les Nations unies à accélérer l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. Évoquant le rôle de l’UA en vue de trouver une solution à la Question sahraouie, Ould-Salek a rappelé que l’UA était le deuxième garant du plan de règlement approuvé par les parties sahraouie et marocaine en 1991 sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et l’ONU, soulignant que l’UA s’efforce d’accomplir son rôle et revendique l’organisation d’un référendum. Par ailleurs, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé l’intérêt accordé par l’ONU à la Cause sahraouie. En outre, le chef de cabinet du Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), Susana Malcorra, a déclaré samedi dernier à S’mara (camp de réfugies sahraouis) que sa visite dans les camps traduit la « ferme conviction » du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, de la reprise du processus de négociations entre les deux parties en conflit. D’autre part, l’ambassadeur et envoyé spécial du ministère suédois des Affaires étrangères, Fredrik Floren, a affirmé que son pays soutenait le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Par conséquent, il est à noter que des aides humanitaires sous la bannière de l’APN sont acheminées à compter de mercredi aux camps des réfugiés sahraouis, à travers un pont aérien établi dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui, à l’occasion du mois sacré de Ramadhan.
Lazreg Aounallah

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