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SIDA EN ALGÉRIE : Une moyenne de 1700 nouvelles infections par an

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La directrice de la prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Dr Samia Hammadi, a fait savoir que l’Algérie enregistre une moyenne annuelle de 1700 nouvelles infections au virus du Sida (VIH), touchant généralement la tranche d’âge comprise entre 24 et 49 ans, aussi bien la gente masculine que féminine.

De son côté, le Dr Ilyes Akhamouk, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Tamanrasset, a fait état d’une variation du nombre d’atteinte au VIH dans les différentes wilayas du pays notant parfois une hausse et parfois une baisse du nombre d’infections. L’année dernière, a-t-il fait savoir, il a été enregistré 1200 nouveaux cas, soulignant que les chiffres seront probablement en hausse cette année. Au niveau de la wilaya de Tamenrasset, Dr Akhamouk a fait état d’une baisse du nombre d’atteinte au VIH, relevant que le dépistage touche chaque année 10% de la population. Dans le même contexte, ce spécialiste a estimé que le traitement précoce de la maladie notamment chez la femme enceinte pourrait sauver la vie du bébé, indiquant à cet effet que dans la wilaya de Tamenrasset  et durant les 10 dernières années 60 femmes atteintes de Vih auraient accouchés d’enfants saints. Il est essentiel de rappeler, par ailleurs, que le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a fait part jeudi dernier à Alger, de l’entière mobilisation du gouvernement et de l’ensemble des intervenants, notamment la société civile, pour assurer des soins gratuits aux personnes atteintes du VIH-Sida. Mettant l’accent sur la volonté politique de l’Algérie à accélérer la riposte contre cette pathologie d’ici à l’horizon 2030, le ministre a insisté sur l’accès équitable et qualitatif aux soins, tout en respectant le droit de tous au traitement, avant de préconiser davantage de vigilance face aux facteurs de risque d’infections. Il a cité, à ce titre, notamment la consommation par voie intraveineuse des drogues, le faible niveau de protection des malades ainsi que le phénomène migratoire, notant que les priorités de l’Algérie pour y remédier sont axées sur l’accélération de la protection des populations les plus vulnérables, la lutte contre la transmission du virus de la mère à l’enfant ainsi que le renforcement des activités de prévention, de dépistage et de traitement.
Ania Nch

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