SAISON ESTIVALE : «Pas de coupure d’électricité», promet le ministre Arkab

Toutes les mesures ont été prises pour assurer «une alimentation suffisante en électricité» dans l’ensemble des régions du pays, et ce durant les deux prochains mois, avec une production d’électricité actuelle qui a atteint 20 000 mégawatts, selon la déclaration du ministre de l’Energie, Mohamed Arkab. En marge d’une séance plénière du Conseil de la nation, consacrée à l’adoption du texte de loi relatif aux activités nucléaires, le ministre de l’Énergie a affirmé, à la presse, que son secteur «a lancé tous les préparatifs nécessaires afin de garantir l’alimentation en électricité durant tout l’été », en assurant que «la production de cette énergie est largement suffisante actuellement, pour couvrir la demande nationale »a-t-il indiqué. Dans le même sillage, le ministre a précisé que «la production de l’électricité est actuellement à 20 000 mégawatts», soulignant que la demande durant cette saison d’été, ne dépassera pas les 15 600 mégawatt au maximum, et cela en cas d’enregistrement d’un pic de consommation suite à des températures caniculaires, notamment durant les mois de juillet et d’août» a-t-il expliqué. Outre, Arkab a rappelé dans ce sens «le lancement, récemment, de grands projets en matière de transfert d’électricité», en annonçant «la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie en vue de renforcer le réseau de distribution à travers la formation d’équipes d’intervention rapide au niveau des centres du Groupe Sonelgaz sur l’ensemble du territoire national» a-t-il ajouté. D’autre part, le ministre a affirmé que «le Grand Sud a été doté, également, d’un nombre important de centrales électriques», poursuivant qu’il a été procédé au renforcement des centrales existantes à travers 33 centres situés au Sud».Concernant les appréhensions de certains quant à l’exploitation, par l’Algérie, de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et ses répercussions sur l’environnement et la santé, le ministre a fait savoir que l’aspect environnemental sera rigoureusement pris en compte, «L’Algérie n’est pas le seul pays au monde qui s’oriente vers l’exploitation de ces énergies, et ce au-delà des bons rapports qu’elle entretient avec les instances chargées du contrôle de l’exploitation de cette énergie et à leur tête l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) », a-t-il souligné.
Lilia Sahed