ÀÀ l’occasion de la commémoration de la journée de l’Afrique, le Parlement africain de la société civile en coordination avec le Comité national algérien des Journalistes solidaire avec le peuple sahraoui organisent, aujourd’hui, une rencontre, à l’occasion de la journée de l’Afrique, à Alger, au siège de l’Association ANEJ, sis au Boulevard Krim Belkacem, Alger. La célébration de cette journée par les africains, présents à la rencontre d’Alger, sera marquée, selon les organisateurs, par le soutien et la solidarité réaffirmés au peuple sahraoui dans son combat pour son indépendance et verra, à cette occasion, la présence à ce rendez-vous africain, de M. Abdelkader Taleb Omar, l’Ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à Alger. La célébration, par le parlement africain, de la société civile et du collectif des journalistes algériens, en soutien de la cause du peuple sahraoui, coïncide au lendemain d’une autre rencontre africaine, tenue, en Afrique du Sud, le 17 avril dernier, d’experts, juristes et militants des droits de l’homme. À cette occasion les participants ont mis en avant les violations par les autorités coloniales marocaines des droits du peuple sahraoui. En collaboration avec l’institut sud-africain « Afrique », l’ONG « Afrique Solidarity for Sahrawi » et l’ONG « Pour un Sahara libre.org », le séminaire, organisé par le Conseil sud-africain de Recherches en Sciences sociales (HRSC), sous le thème « Politique et droits de l’Homme au Sahara occidental », les intervenants ont mis en évidence la stratégie marocaine du «fait accompli», pour faire perdurer son occupation au Sahara occidental, outre «les manœuvres» de Rabat, au sein de l’Union africaine (UA) pour porter un coup à la solidarité africaine et l’engagement de l’UA à faire valoir la force du droit international, sur toutes autres considérations, pour venir à bout de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda des Nations unies.
Notons que la rencontre, qui s’est tenue en Afrique du Sud, a été marquée par la présence de sympathisants de la cause sahraouie et a été animée notamment par M. Onuorah Obodozie, ancien ambassadeur nigérian et chercheur associé à l’Université « UNiSA » de Pretoria, Professeur Cheryl Hendricks, directrice exécutive de l’institut « Africa », Dr. Check Achou, Chercheur en Chef, Isabel Laurenco, militante pro-sahraouie et membre du centre pour les études africaines de l’Université de Porto (Portugal), Maître Jose Nascimento, avocat et activiste sud-africain pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l’autodétermination.
Karima B.
