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Remaniement ministériel et changement à la tête d’institutions économiques et financières : le FCE applaudit

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Pour le Forum des chefs d’entreprises, les changements récents opérés dans le Gouvernement, et également à la tête de différentes institutions économiques et financières, visent à répondre à la conjoncture économique actuelle qui appelle à une mise à niveau du mode de gouvernance, à tous les niveaux, et particulièrement au niveau des principales institutions, et établissements qui font face au chalenge économique. Venant à s’exprimer, hier, sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3, la vice-présidente du FCE, Nacéra Hadad, a souhaité que ce changement puisse être utile, et les personnes choisies puissent être à la hauteur des challenges, et atteindre les objectifs fixés, et surtout pouvoir mettre en place une économie pouvant faire face à la baisse des prix du pétrole. Pour ce qui est de la restructuration industrielle, là encore, le FCE applaudit les récentes initiatives prises au niveau de ce département, s’agissant notamment du volet organisationnel. Selon Nacéra Hadad, le Forum s’attend aujourd’hui à une véritable stratégie qui puisse identifier tous les acteurs par filière, identifier comment s’organise la chaîne de valeurs, pour pouvoir accompagner les objectifs du Gouvernement, en matière de réduction de la facture d’importation, de substitution à l’industrie, et surtout se placer, durablement, à l’export. Revenant sur la réorganisation enclenchée par le ministère de l’Industrie, elle a souligné que celle-ci (l’organisation) a intégré essentiellement le secteur public, alors que, dans une filière, il y a le secteur privé et public.
Dans ce sens, la représentante du FCE a souligné l’importance d’identifier tous les acteurs qui interviennent dans ces filières, et de pouvoir organiser et identifier, avec eux, les avantages et les inconvénients pour les proposer, ensuite, au Gouvernement de manière à ce qu’il y ait des mesures spécifiques qui accompagnent l’organisation de ces filières. Dans le même contexte, l’hôte de la Chaîne 3 indique que le FCE applaudit toutes les réformes qu’engage le Gouvernement.
«Nous accueillons toutes les améliorations et changements qui sont engagés de manière à entrer de plein pied dans la problématique de la transversalité de l’Entreprise», a-t-elle dit dans ce sens. «Nous travaillons pour soutenir et sauver l’Entreprise et sauver notamment les acquis des travailleurs», poursuit-elle.
Hadad s’est dit notamment espérer, via ces changements, que le Gouvernement puisse accompagner le FCE dans sa revendication sur la baisse de la pression fiscale ce qui permettra d’emblée d’améliorer les compétitivités des entreprises. «Nous attendons la loi de Finances complémentaire, et de pouvoir obtenir le maximum de baisse sur cette pression fiscale», a-t-elle déclaré. Pour que le remaniement ministériel récent puisse trouver toute sa raison d’être, sur le plan de l’efficacité et la réussite du challenge, il faut que de fortes mesures d’accompagnement soient mises en place. C’est dans ce sens que la même responsable a appelé à la dépénalisation de l’acte de gestion, car, selon elle, il n’est pas possible de continuer de parler d’entreprise, quand l’acte de gestion continue à subir autant de pression. «Nous avons un secteur public important, et qui coûte énormément au Trésor public. De ce fait, nous avons besoin que la dépénalisation de l’acte de gestion soit effective dans les meilleurs délais pour pouvoir revenir à l’universalité et aux normes internationales, en matière de gouvernance dans le secteur public».
«Si nous voulons libérer le financement des entreprises, privées et publiques, et de l’activité de manière générale, il faut mettre très vite en place la dépénalisation de l’acte de gestion». Amenée, par ailleurs, à s’exprimer sur la manne financière détenue par les opérateurs de l’informel, estimée globalement à quelque 40 milliards de dollars, Haddad a proposé de rendre l’acte d’entreprendre plus attractif, et à instituer des mesures innovantes, pour amener les personnes à déclarer les biens qu’ils possèdent au pays, ou à l’étranger.
Ania Naït Chalal

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