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RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DÉVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE : L’État a consenti 57 milliards DA en 7 ans

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Le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, a révélé hier que les dépenses consacrées à la recherche scientifique et au développement technologique ont atteint près de « 57 milliards de dinars entre 2015 et 2021 ». En effet, lors de l’installation, hier, du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), organe consultatif placé auprès du président de la République, Benabderrahmane a rappelé les efforts déployés par l’État pour offrir un environnement incubateur à la recherche scientifique et au développement technologique. Ajoutant, dans le même sillage, que «les dépenses consacrées à la recherche scientifique et au développement atteignaient en moyenne plus de 8 milliards de dinars par an. Il s’agit uniquement du Fonds pour la recherche scientifique et le développement technologique. Sans calculer les dépenses financières au sein des budgets des départements ministériels et autres Institutions étatiques». Précisant au passage que « ces investissements ont permis la création de nombreuses structures de base de recherche, qui comptaient, jusqu’à fin 2021, 1661 laboratoires de recherche, 29 centres, 43 unités de recherche et 24 stations expérimentales. À ces structures s’ajoute un certain nombre d’étages technologiques, de plateaux techniques et d’incubateurs». Le premier ministre a également souligné que «le grand développement qu’ont connu certains centres de recherche, en particulier les centres affiliés à l’Agence spatiale algérienne, qui ont fait de grands progrès à travers les différents programmes spatiaux nationaux qui ont été préparés et mis en œuvre». Soulignant par la suite que cette agence est considérée comme un modèle dans les projets de recherche appliquée, et mettre des mécanismes et des outils stratégiques au service du développement de secteurs vitaux comme le secteur agricole et lui apporter des solutions techniques pour surveiller les ressources et se protéger des aléas naturels et autres domaines d’importance vitale».

Améliorer le classement des universités algériennes
Par ailleurs, et à la même occasion, Benabderrahmane a appelé à l’amélioration du classement des universités et des établissements de recherche algériens, et à « ne pas se laisser entraîner dans des classifications formelles et illusoires basées sur la fréquentation électronique uniquement pour les universités et les centres de recherche». D’autre part, il a relevé que les résultats obtenus sur le terrain, malgré les investissements importants consentis par l’État dans le domaine du développement de la recherche scientifique, ne sont pas à la hauteur des ambitions et des aspirations». «De plus, le classement du produit de la recherche au niveau des indicateurs d’évaluation sérieux au niveau international, n’a pas encore atteint le niveau souhaité » a-t-il expliqué. Aussi, le même responsable a fait savoir que « le nombre de chercheurs permanents dans les centres de recherche ne dépasse pas 2219 chercheurs permanents, ajoutant que 42 demandes de brevet d’invention ont été déposées en 2021 ». poursuivant que l’encadrement des ressources humaines a connu, quant à lui, une évolution « notable » marquée notamment par l’augmentation du nombre d’enseignants membres des laboratoires de recherche, de près de
8 000 enseignants chercheurs en 2000 à presque 40 500 enseignants à la fin de 2021 ; soit une hausse de plus de 400%, avance le Premier ministre. À cet égard, il a réitéré la détermination du gouvernement à aller de l’avant avec la stricte mise en œuvre des engagements du Président visant à améliorer le système d’enseignement supérieur. «Le gouvernement s’emploiera également à valoriser les gains réalisés, notamment dans l’amélioration de la qualité de la recherche scientifique » dira-t-il. Ajoutant, à cet égard, que 124 projets de recherche ont été acceptés parmi les recherches répondant aux exigences des projets qui constituent des priorités dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la sécurité énergétique et de la santé des citoyens. En attendant la deuxième étape qui concerne 150 recherches scientifiques dans les mêmes domaines vitaux qui réalisent la sécurité nationale dans son sens global.
Il est à rappeler que le CNRST est un organe constitutionnel consultatif placé auprès du président de la République, chargé de promouvoir la recherche nationale dans les domaines de l’innovation technologique et scientifique, de proposer les mesures permettant le développement des capacités nationales de recherche et d’évaluer l’efficience des dispositifs nationaux de valorisation des résultats de la recherche au profit de l’économie nationale. Le CNRST est composé de 45 membres venant de différents horizons professionnels et scientifiques, exerçant dans le pays ou établis à l’étranger.
Sarah Oub.

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