Beaucoup d’espoirs ont été placés sur le duo Brahimi-Feghouli avant le début de la CAN, afin d’emmener la sélection algérienne vers le sacre continental. Mais voilà qu’après deux matchs, les deux joueurs sont très loin de confirmer leur statut de stars et surtout de patrons des Verts. Tout le monde est unanime d’ailleurs, à attribuer le jeu décousu des Verts à la forme précaire de ses leaders techniques censés animés le jeu des Verts. Ô tir cadré, Ô corner face au Ghana, l’attaque algérienne est en panne ! Il y a un mois tout le monde a crié au scandale lorsque la CAF a royalement ignoré les pépites algériennes, lors de son trophée du Ballon d’or africain. Pourtant au vu de leurs prestations insipides depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations, les « étoiles » du football algérien sont en passe, d’être les gros bides de cette CAN 2015. Pour arriver au rang des Okocha, Abedi Pelé, M’Boma ou Mustapha Hadji, les meneurs de jeu de la sélection algérienne devront forcément montrer, un tout autre visage face aux Lions de la Téranga mardi prochain pour la grande finale du groupe C. C’est simple, c’est le réveil ou la valise ! Si Feghouli s’est montré assez remuant, lors du premier match face à l’Afrique du Sud, sa prestation en demi-teinte face aux Black Stars a refroidi même ses plus fervents supporteurs. À la rue physiquement, étouffé par la chaleur de Mongomo, le n°10 des Verts n’a été que l’ombre de lui-même sur le terrain cabossé de Mongomo sans que Gourcuff ne daigne mettre fin à sa souffrance en le sortant du terrain. Incapable de servir ses attaquants dans de bonnes conditions ni faire la différence sur son côté droit, le milieu du FC Valence a rendu une des pires copies, depuis ses débuts en sélection. Il faut reconnaitre que le schéma tactique proposé avec un avant-centre comme Belfodil, incapable de tenir son poste et servir de point d’appui à ses partenaires, n’a pas arrangé la fluidité du jeu algérien. Le constat est encore plus accablant pour Yacine Brahimi, qui porte sans doute un costume trop grand pour lui dans ce 4-4-2 qui montre toutes ses limites en matière de créativité offensive. S’il n’a pas encore l’étoffe pour être un meneur de jeu axial, capable de donner le bon tempo, le stratège du FC Porto n’arrive pas à trouver ses marques dans cette CAN. Hormis son centre qui a amené le but contre son camp du défenseur sud-africain l’ancien Rennais, censé être un accélérateur de jeu et non pas un organisateur, n’a rien montré face à de très athlétiques Black Stars, qui lui ont fermé les espaces. Le Fennec de 24 ans, qui découvre cette compétition pour la première fois de sa carrière, devra impérativement hausser son niveau et faire preuve de caractère, pour ne pas passer à côté de l’évènement où tout le monde le voyait survoler la compétition.
Hakim S.