Maintenant que ses méthodes corruptrices sont dévoilées au fil des jours sur le Net, Rabat continue son agitation et sa propagande mensongère à l’egard de l’Algérie. Interrogée par le site électronique Algeriepatriotique au sujet d’un supposé détournement d’aides de l’Union européenne destinées aux Sahraouis, rapporté par les médias du Makhzen, une source diplomatique à Bruxelles n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer un «recyclage de vieux dossiers -le propre des combats d’arrière-garde-, en essayant désespérément de les mettre au goût du jour». Pour notre source, «le résultat est toujours le même : une tempête dans un verre d’eau malgré les gesticulations de circonstance». Notre source diplomatique souligne que l’avalanche de documents fuités ces derniers mois «nous renseigne utilement et avec une précision clinique sur le modus operandi, la mise en situation et les objectifs -toujours les mêmes- recherchés dans ce genre d’opération». «Dans le cas présent, explique notre source, il s’agit de déterrer un vieux rapport que ces mêmes milieux, via leurs relais locaux, ont essayé d’instrumentaliser en 2010 mais sans succès puisque l’administration européenne chargée de l’aide humanitaire avait décidé de maintenir son assistance aux réfugiés sahraouis au grand désespoir de tous ceux qui voulaient ainsi faire pression sur l’UE pour l’amener à suspendre son aide aux Sahraouis ou, à tout le moins, la pousser à édicter de nouvelles conditionnalités». Notre source explique que les réponses «objectives et neutres» données le 22 janvier dernier par la Commissaire chargée de l’aide humanitaire, Kristalina Georgieva, «sont édifiantes» : «La gestion des fonds communautaires ne sont pas et n’ont jamais été administrés par les responsables du F Polisario ni par des intermédiaires algériens», ce qui confère à cette opération une «transparence» et un «renforcement de la chaîne de contrôle». Ces réponses, poursuit notre source diplomatique, a déçu «ceux qui attendaient d’elle une incrimination de telle ou telle partie». «La déconvenue fut à ce point cuisante qu’elle a poussé ces mêmes intervenants zélés à revenir à la charge, ce lundi 26 janvier dernier, devant la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen, pourtant réunie pour débattre exclusivement du financement des délégations de l’UE et des structures du service européen de l’action extérieure», indique encore notre source qui rappelle qu’au grand dam des Marocains, «le président de séance a repris à son compte les propos objectifs tenus par la Commissaire Kristalina Georgieva en confirmant, par ailleurs, que l’Union européenne poursuivra son assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis en attendant que cette crise oubliée trouve un règlement politique mutuellement acceptable qui pourvoie au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui». «Cette manœuvre, conclut notre source diplomatique à Bruxelles, a eu cependant le mérite de révéler au grand jour que derrière toute cette opération, se cache un seul dessein qu’un eurodéputé bien connu pour sa proximité avec un pays voisin et sans doute excédé par la fin de non-recevoir, a énoncé avec une grande candeur que c’est la «surestimation de la population des camps» qui était en cause». Pour notre source, «on ne saurait être plus clair».
M. B.