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PR. RACHID BELHADJ,  PDT DE L’ACADÉMIE ALGÉRIENNE DES SCIENCES MÉDICO-LÉGALES : «Il faut revoir la loi régissant les normes et la désignation de l’expert»

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Intervenant, hier, en marge de la 3ème édition du Congrès international sur le médecin et la loi, organisée au Palais de la culture « Moufdi-Zakaria », à Alger, le président de l’Académie algérienne de développement des sciences médico-légales (AADSML) et chef de service de médecine légale au CHU Mustapha- Pacha, le Pr. Rachid Belhadj, a insisté sur la nécessité de revoir le décret exécutif fixant les normes et la désignation de l’expert, un décret exécutif datant de 1995, a-t-il rappelé.

Le même intervenant a affirmé aussi qu’il est important d’établir une liste des experts au niveau national : « Il est de notre devoir de préparer une carte médico-légale nationale, avec une répartition équitable de médecins légistes», a-t-il déclaré, dans ce sens, ajoutant qu’«il est important aussi de créer des services médico-légaux régionaux de référence pour pouvoir développer cette discipline afin de donner un diagnostic médico-légal fiable et précis conformément aux données scientifiques en vigueur ».
Quant à la formation de l’expert dans les différentes disciplines, l’interlocuteur a insisté que ce dernier soit bien formé. «La formation est extrêmement importante pour un expert », souligne-t-il encore.
évoquant la problématique des erreurs médicales, le président de l’AADSML a révélé l’existence d’une initiative en ce sens : « Nous voulons, avec nos collègues magistrats, développer le concept du collège d’experts englobant plusieurs spécialités ».
S’exprimant, par ailleurs, sur la couverture médico-légale sur le territoire national en médecins légistes, le Pr. Belhadj a indiqué que cette couverture a été toujours un souci majeur pour les autorités publiques et judiciaires.
Aussi, lors de leurs interventions, plusieurs experts se sont penchés sur plusieurs questions concernant l’expertise médico-légale, la gynécologie obstétrique, l’anesthésie réanimation, la chirurgie esthétique, l’ophtalmologie… etc. Ils ont abordé également les aspects médico-légaux de la chirurgie «laparoscopique», la responsabilité du médecin et de l’établissement de santé à la lumière de la jurisprudence, la responsabilité médicale en gynécologie obstétrique : étude de quarante-cinq dossiers d’expertise.
Aussi, ils ont mis en exergue la responsabilité médicale en matière de chirurgie esthétique, de faute médicale en milieu chirurgical etc.
Organisé par l’Académie algérienne de développement des sciences médico-légales (AADSML), ce congrès de deux jours verra la participation de plusieurs experts et médecins légistes venus de la Tunisie, du Maroc, de la Libye et de la Mauritanie.
Mehdi Isikioune

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