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GRÈVE DES AIDES-SOIGNANTS : Le mot d’ordre suivi dans 30 wilayas, selon leur syndicat

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Selon le communiqué de la Confédération syndicale des forces productives (Cosyfop) «le taux de suivi de la grève d’hier avoisine les 57 % ,et la grève a été suivie dans environ 36 wilayas du pays et atteint 90% dans quelques wilayas. On a remarqué la participation en force et une solidarité indéfectible des différentes tranches de travailleurs de différents secteurs dans les marches des étudiants organisées hier, premier jour de la grève». «On a remarqué une paralysie dans les différentes universités et les administrations publiques, et une faible participation dans le secteur de l’énergie et c’est une occasion pour Sonelgaz et Sonatrach de rejoindre le mouvement populaire et être au côté du peuple», ajoute le communiqué. «On appelle tous les travailleurs algériens des différents secteurs à rejoindre le deuxième jour de grève et augmenter la pression contre le projet de loi sur les hydrocarbures» conclut le communiqué de la Confédération syndicale des forces productives (Cosyfop). D’autre part le Syndicat national des infirmières, a adhéré à l’appel de la Confédération syndicale des forces productives (Cosyfop) et a observé, hier, à son tour des sit- in de deux heures dans les différentes wilayas du pays. Selon Hamza Kherroubi «la grève lancée par la Confédération syndicale des forces productives (Cosyfop) pour trois jours soit les le 5,6 et 7 novembre a été suivie par notre syndicat des aides-soignants dans environ 30 wilayas dont Jijel, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Sétif, Blida, Médéa, Skikda ,Oran, Constantine, Tlemcen, Annaba ,Adrar, Ghardaïa, Tamanrasset et autres». «Ici à Alger on a préféré ne pas faire le sit-in, puisque cela a coïncidé avec la marche des étudiants de chaque Mardi» ajoute notre interlocuteur qu’on a pu joindre hier après-midi. Notons que la Confédération syndicale des forces productives a rendu public, avant-hier, un communiqué dans lequel elle apporte son soutien aux magistrats grévistes. «Ce qui s’est passé à la cour d’Oran aujourd’hui est une catastrophe. La cour d’Oran a été violé par la Gendarmerie nationale qui n’a pas hésité à réprimer les juges qui protestaient, dans un précédent considéré comme le plus dangereux d’Algérie», selon le communiqué. « Au sein de la Confédération des forces productives COSYFOP, nous appuyons les revendications des juges libres qui demandent l’indépendance immédiate de la justice, la levée de la pression sur le pouvoir judiciaire et le renforcement du pouvoir des juges de s’acquitter de leurs tâches sans ordre préalable de l’exécutif. Les membres de la Confédération ont souffert de l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire contre les syndicalistes pour avoir exercé leur droit syndical» ajoutent-ils dans leur communiqué. «Nous rêvions d’un soulèvement des juges pour leur totale indépendance vis-à-vis de toute ordonnance ou directive non conforme à la loi. À cet égard, nous appelons le syndicat des juges ou les juges eux-mêmes qui ont été l’objet de répression, qu’ils ont le droit de notifier le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’indépendance du pouvoir judiciaire ». Conclut le communiqué de la Confédération syndicale des forces productives (Cosyfop).

Abdenour Alia

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