Le coordinateur du panel chargé du dialogue, Karim Younès devra s’entretenir, aujourd’hui, avec le président du parti Jil Jadid Djilali Sofiane, et ce, dans le cadre des rencontres avec les partis politiques initiées par l’Instance qu’il dirige. Après avoir rencontré, Abdelaziz Belaïd (président du Front El Moustaqbal), et Ali Benflis (Président de Talaï El-Houriyet), Karim Younès devra donc se rendre au siège du parti Jil Jadid, qui a été créé, rappelons-le, en 2011.
Il y a quelques jours, le président de ce parti a déclaré que « la mission de ce panel consiste à trouver une solution de sortie de crise. « Je pense que si le pouvoir avait accéléré la mise en place des conditions préalables, notamment lever les restrictions, libérer les prisonniers et libérer les médias, ça aurait eu un meilleur climat pour accepter ce travail d’intermédiation», avait-il déclaré à notre journal. Qualifiant la mission du panel de « très difficile », le président de Jil Jadid a, également affirmé que « tout le monde sait que le pouvoir cherche une intermédiation en qui il fait confiance ». Invité à commenter le discours du Chef de l’État, Abdelkader Bensalah, qui a adressé à la Nation la veille de la célébration du double anniversaire du 20 Août, et dans lequel il a réitéré son appel au dialogue, Sofiane Djilali a précisé que celui-ci a « oublié les mesures d’apaisement ».
Pour lui, «le discours repose sur un agenda consistant à aller rapidement vers l’élection présidentielle, mais oublie les mesures d’apaisement comme la libération des détenus d’opinion du 22 février, des médias publics et le changement symbolique du gouvernement», a-t-il déclaré.
À noter que Sofiane Djilali est membre du Forum pour le dialogue national, qui s’est réuni en conclave, le 6 juillet dernier, lors d’une réunion cordonnée par l’ancien ministre de la Communication et diplomate Abdelaziz Rahabi.
Lamia Boufassa