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Mokhtar HasbAllaoui s’appuie sur l’étude technique de 2006 : «Aucune trace d’amiante détectée au niveau des établissements hospitaliers »

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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé, que l’étude technique élaborée en 2006, n’avait démontré «aucune trace d’amiante détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction et en préfabriqué », lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, jeudi à Alger. À une question du député du Mouvement populaire algérien (MPA), Cheikh Berbara, sur la présence de ce matériau toxique nocif pour la santé, dans les deux hôpitaux, l’un à Bordj Bounaâma et le second à Theniet El Had, dans la wilaya de Tissemsilt, le ministre dans sa réponse, a affirmé que ces deux établissements «étaient des constructions en préfabriqué antisismiques», et de s’appuyer, sur le même rapport précité, pour lui déclarer, que ces deux infrastructures hospitalières «sont opérationnels, en dépit de leur vétusté» avant d’ajouter que ces derniers «ont seulement besoin de travaux d’entretien, au titre du budget alloué à cet effet» a-t-il indiqué.
À propos des salles de soins fermées depuis des années dans la même wilaya, pénalisant les patients, qui se retrouvent face à des situations intenables, en l’absence d’infrastructures hospitalières à proximité, le responsable du Secteur n’a pas trouvé, mieux que d’avancer que les deux établissements en question «se trouvaient dans des régions sous-peuplées, tandis que certains nécessitent des travaux d’entretien» citant à titre d’exemple, ceux situés aux communes d’Ammari, d’Ouled Bouziane et de Sidi Boutouchent.
Toujours à propos de cette question, le ministre de la Santé, a tenu à rappeler qu’ « en raison de la situation sécuritaire ayant prévalu dans le pays durant la décennie noire, plusieurs de ces salles de soins ont été transformées en casernes militaires, et ce depuis 1994 jusqu’à ce jour » a-t-il précisé.
Il s’agit, de celles de la région d’El Guerbaa et de Sidi Saad dans la commune de Sidi Lantri.
Concernant le dégel du projet portant la réalisation d’un nouvel hôpital universitaire dans la wilaya de Batna, que l’ensemble des habitants de cette wilayas et de ses environs désespèrent de voir le lancement de ses travaux, Hasballaoui a déclaré aux députés, que «la réalisation de ce projet est tributaire de la disponibilité des moyens matériels indispensables à sa concrétisation», selon ses propos.
Le ministre a tenu par ailleurs de préciser, dans ses réponses, que le Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Batna compte 25 services, d’une capacité dépassant les 600 lits, avant d’annoncer que l’ouverture prévue de nouveaux services, en neurologie, dermatologie et rhumatologie «a été reportée jusqu’à ce qu’une structure soit disponible» a-t-il souligné, sans avancer un calendrier. S’agissant de la wilaya de Laghouat, le ministre a rappelé les principaux projets, dont le Centre anti-cancer (CAC), un établissement de santé Mère-enfant dans la daïra d’Aflou et un hôpital d’une capacité de 240 lits, qui «entrera en service au début du deuxième semestre de l’année en cours», a annoncé le ministre, sans manquer d’avancer encore, qu’«une enveloppe de 178 milliards de centimes a été dégagée pour l’équipement de cet hôpital».
Quant au taux d’avancement des travaux de réalisation de l’hôpital psychiatrique, d’une capacité de 120 lits, celui-ci «a atteint 87%» et le coût financier des équipements de cette structure hospitalière, qui «entrera en service, fin année en cours est estimé à 25 milliards de centimes» a indiqué le ministre.
Lilia Sahed

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