Accueil ACTUALITÉ Modifications en cours sur le règlement intérieur à l’APN : Retenues sur...

Modifications en cours sur le règlement intérieur à l’APN : Retenues sur salaires pour les députés « paresseux »

0

L’absentéisme des députés fait tache d’huile et la fonction de député est devenue chez le citoyen algérien synonyme de petit profit personnel.

Désormais, il est question de sanctions à infliger aux parlementaires qui cumulent les absences. Ainsi, de nouvelles mesures sont en cours pour porter des modifications sur le règlement intérieur, sur les articles 68 et 69, portant sur les modalités de traitement des cas d’absences non justifiées des parlementaires durant les plénières. Mais si vous pensez que les parlementaires se laisseront faire, vous vous êtes certainement mis le doigt dans l’œil. Il y a quelques semaines, les députés ont affiché une belle unanimité sur le projet de règlement intérieur. Tous se sont levés comme un seul homme contre les sanctions financières en cas d’absence. Les députés intervenant lors de la séance consacrée au débat du projet de loi portant règlement intérieur de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont estimé que les articles relatifs aux sanctions prévues en cas d’absence aux travaux, sont «humiliants et réducteurs». Selon l’article 69 dudit projet, après le cumul de trois absences injustifiées aux travaux des commissions et aux séances plénières, le député s’expose à des sanctions pouvant aller à une ponction sur l’indemnité parlementaire, comptabilisée sur la base des journées d’absence. Le cumul de trois absences successives injustifiées durant la même session prive le député concerné du droit de postuler à un quelconque poste au sein de l’Assemblée au titre du renouvellement suivant. le député du Front pour la justice et le développement, Lakhadar Ben Khelaf a estimé que le texte du projet de loi est en contradiction totale avec les dispositions de la Constitution, notamment l’article 114 relatif à l’opposition parlementaire, et qui a été occultée dans ce texte, a-t-il dit. Le texte de loi accorde, a-t-il ajouté, un pouvoir d’appréciation au bureau de l’Assemblée à travers des conditions « non mesurables » concernant les questions orales et écrites.
I.M. Amine

Article précédentNABIL YAHIAOUI, PORTE-PAROLE DE TAJ, FAIT DES RÉVÉLATIONS SUR LA CONFÉRENCE DE CONSENSUS VERSION GHOUL : «C’est une initiative parrainée par le président Bouteflika»
Article suivantLes enjeux sous-tendus par l’accession de l’Algérie à l’OMC demeurent importants :  « Des choix stratégiques nous obligent à temporiser ! »