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Médéa : Projet de culture expérimentale de l’arganier

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Un projet de culture de l’arganier est actuellement au stade de « maturation avancée » au niveau de la Conservation des forêts de la wilaya de Médéa, a-t-on appris, mardi, auprès de la Conservation.

Une convention a été signée avec l’Université Yahia-Fares de Médéa à l’effet de tester la culture « in-vitro » des graines d’arganier et étudier leur résistance au climat local, a indiqué à l’APS, le chargé dudit projet au niveau de la Conservation des forêts, Fawzi Mekhtiche ajoutant que Médéa compte introduire cet arbre endémique de la région Sud du pays dans une perspective de développer et de valoriser cette culture au niveau local. L’implication du secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le lancement de cette expérience vise à « palier le manque de graines de semences sur le marché et de mettre à contribution l’expertise scientifique des laboratoires de recherches de l’Université Yahia Fares pour la culture in-vitro des tissus végétaux de l’arganier et disposer, ainsi, des quantités de semences nécessaires pour mener cette expérience », a expliqué M. Mekhtiche. L’Ins titut national de recherche forestière (INRF) est également mis à contribution dans ce projet afin de « profiter de ses études et expériences réalisées au niveau des parcelles réalisées dans d’autres wilayas pour commencer les premières plantations », a-t-il. M. Mekhtiche a fait part, dans ce contexte, du lancement « prochain » d’une opération de culture de plants d’arganiers au niveau des pépinières de Tibhirine, sur les hauteurs de Médéa et d’Ouled-Antar, au sud-ouest de la wilaya, précisant que l’expérience sera menée sur de petites parcelles qui feront l’objet d’un suivi  » rigoureux par des techniciens de la Conservation des forêts afin de suivre l’évolution des plants et leur adaptation au climat local ». La Conservation des forêts prévoit, dans une seconde phase, la plantation de parcelles expérimentales au niveau des localités de Ksar-el-Boukhari, Ain-Boucif, Chellalet-el-Adhoaura et Azziz, régions au climat semi-aride favorable au développement de ce type de culture, a signalé le chargé du projet. L’arganier représente une ressource économique très importante, grâce à ses huiles et ses graines, utilisées pour la confection de produits cosmétiques, dans la médecine, et contribue à la diversification des produits agricoles locaux, d’où l’intérêt de cette expérience, a fait valoir M. Mekhtiche.

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