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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE DANS UN MESSAGE AU 36E SOMMET DE L’UA : « L’Algérie fera entendre la voix de l’Afrique à l’ONU  »

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Les travaux du 36e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, se sont ouverts, hier, et pour deux jours, à Addis-Abéba, avec la participation du Premier ministre Aïmène Benabderrahmane, en tant que représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux côtés des dirigeants de 34 pays africains et de 51 délégations.

Plusieurs dossiers cruciaux sont à l’ordre du jour de cette importante manifestation panafricaine, dont la sécurité alimentaire, le terrorisme, l’intégration économique à travers la Zone de libre-échange africaine et les moyens pour le continent de faire entendre sa voix sur la scène internationale. Dans une déclaration lue au nom du chef de l’Etat, Aïmène Benabderrahmane, a réitéré, devant la Commission de l’UA chargée des réformes du Conseil de sécurité de l’Onu, la détermination de l’Algérie à représenter courant 2024 le continent africain au sein du Conseil de sécurité de l’Onu et à œuvrer pour faire entendre sa voix et réaliser ses doléances. Le Premier ministre a salué au nom du président Tebboune, l’esprit de fraternité et de coopération prévalant parmi les pays africains frères au sein de l’UA dans leurs efforts visant à arracher deux sièges permanents au CS de l’Onu ainsi que l’augmentation de sa présence en tant que membres non permanents au sein de cette instance pour passer de 3 à 5 membres, tout en réitérant le droit des Africains à accéder à ce Conseil sur la base de la « Déclaration de Syrte », précisant que l’aboutissement de cette démarche est tributaire de la réussite des négociations intergouvernementales à l’Assemblée générale de l’Onu. Le président Tebboune, cité par le Premier ministre, appelle la partie africaine à redoubler d’efforts pour que les futures négociations soient tenues sur la base du document de référence qui reflète les positions et les propositions de près de 120 pays siégeant aux Nations unies, rappelant la nécessité de ressouder les rangs de l’organisation panafricaine et de parler d’une seule voix sur la scène internationale, tout en respectant les décisions en rapport avec la question. Dans la déclaration de Syrte adoptée  par l’Union africaine en 2005, les pays membres ont appelé la communauté internationale à remédier à ce qu’ils qualifient d’injustice persistante de longue date, s’agissant notamment de l’attribution de sièges permanents et non permanents aux pays africains au sein du Conseil de sécurité, revendiquant l’augmentation de la présence et la représentation de l’Afrique aux sein des instances onusiennes. La réforme de l’ONU, notamment le Conseil de sécurité est de nature à les mettre à l’abri de l’hégémonie des grandes puissances occidentales et surtout à limiter leur champ d’action notamment dans les ingérences dans les affaires de pays africains souvent à l’origine des conflits meurtriers dans ces pays et pour lui assurer une action plus juste et plus contraignante en matière d’application des résolutions.
Le Conseil de sécurité est composé de cinq membres permanents (Chine, Russie, États-Unis, France et Grande Bretagne) et de représentants de 10 pays, avec un statut non permanent,  élus par l’Assemblée générale de l’ONU pour un mandat de deux ans. L’Algérie avec d’autres pays tentent de réparer cette inégalité en matière de droit international.
Brahim Oubellil

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