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LA QUESTION PALESTINIENNE AU CŒUR DU DOCUMENT : La Déclaration d’Alger adoptée

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Les travaux de la 31ème session ordinaire du Sommet arabe ont pris fin, hier après-midi, au Centre international des conférences au terme d’une séance plénière présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Un sommet à l’issue duquel la « Déclaration d’Alger » du Sommet de la Ligue arabe a été adoptée. Le document porte sur 33 points répartis en chapitres, dont le premier est consacré à la question palestinienne, laquelle, était inscrite en tête de l’agenda des travaux et de l’ordre du jour du Conseil des chefs d’État des pays membres. Lue par le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Nadir Larbaoui, la centralité de la question palestinienne au sein de l’agenda de la Ligue arabe et dans son action notamment future, a été réaffirmée, avec force, dans la « Déclaration d’Alger » du Sommet de deux jours en présence d’un nombre record de Présidents et représentants des Chefs d’État et Souverains arabes.
Dans son discours de clôture, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a relevé, avec satisfaction, «  l’esprit de consensus et de solidarité qui a prévalu » au cours des travaux du rendez-vous d’Alger des dirigeants arabes, ce qui, est-estime –t-il-«de bons augures » notamment, pour la traduction et le suivi de la réalisation des objectifs communs retenus lors de ce sommet. Déclarant que « le  sommet d’Alger constitue une étape importante pour promouvoir l’action arabe commune et pour protéger nos intérêts », le Président affirme que «  les décisions ambitieuses sur lesquelles nous nous sommes mis d’accord nous poussent à redoubler d’efforts » a-t-il souligné. Indiquant que durant deux jours «  de travail acharné et de discussion fraternelle fructueuse », c’est ce qu’a permis au Sommet d’Alger de se dérouler dans « un esprit de consensus et de solidarité qui a prévalu ».

Un État palestinien souverain
Concernant le premier chapitre de la Déclaration d’Alger, consacrée à la question palestinienne, les dirigeants arabes ont « réaffirmé le caractère central de la cause palestinienne et le soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté et à l’autodétermination et l’édification d’un État de Palestine indépendant et pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec l’Est Jérusalem comme capitale, et le droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés palestiniens conformément à la résolution n° 194 de l’Assemblée générale des Nations unies en 1948 » lit-on . Il est aussi question, dans le document, de « la réaffirmation des dirigeants arabes « à leur attachement de l’Initiative de paix arabe de 2002 (adoptée au Sommet tenu au Liban :Ndlr) avec tous ses éléments et priorités, poursuit-on, et leur « attachement à une paix juste et globale comme option stratégique pour mettre fin à l’occupation israélienne sur toutes les terres arabes », citant, y compris, des parties de territoires encore sous l’occupation sioniste, en Syrie et au Liban. Saluant l’initiative de l’Algérie, visant la réconciliation inter-palestinienne, sanctionnée, par la signature par 14 factions palestiniennes de la Déclaration d’Alger, au terme de leur conclave à Alger, le 13 octobre dernier, les dirigeants arabes ont, dans leur déclaration, « salué la signature » dudit document traçant la voie pour et vers la réconciliation –inter-palestinienne.

Parachever la réconciliation et condamner la violence sioniste
Aussi, il est souligné « la nécessité d’unifier les efforts des pays arabes pour accélérer la réalisation de ce noble objectif » est-il précisé, notamment en accompagnant, poursuit-on « les frères palestiniens dans la concrétisation des démarches convenues dans la Déclaration d’Alger sur l’unification du rang palestinien ».
La résolution du conflit arabo-israélien, doit être résolue, affirment les dirigeants des pays arabes membres de la Ligue arabe « sur la base du principe de la terre contre la paix, du droit international et des résolutions pertinentes sur la légitimité internationale en la matière ». Aussi il est notamment question, dans la Déclaration d’Alger concernant la cause du peuple palestinien, «de l’exigence de la levée du blocus israélien sur Ghaza » et de la condamnation « de l’usage de la force par la puissance occupante contre les Palestiniens, et toutes les pratiques barbares, y compris les assassinats et les arrestations arbitraires ». Le sommet d’Alger de la Ligue arabe, exige avec force également «  la libération de tous les prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, en particulier les enfants, les femmes, les malades et les personnes âgées ».

Un siège à l’ONU pour la Palestine
Aussi, les dirigeants arabes, ont souligné dans la Déclaration finale du Sommet d’Alger, qui a inscrit la Palestine en tête de son agenda « le soutien de l’approche de l’État de Palestine pour devenir membre ; à part entière, de l’Organisation des Nations unies », appelant «  les pays qui n’ont pas encore reconnu l’État de Palestine à le faire », ainsi , poursuit-on « à la nécessité de soutenir les efforts juridiques palestiniens et les efforts visant à lancer des poursuites juridiques contre l’occupation israélienne dans sa responsabilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qu’elle a commis et continue de commettre contre le peuple palestinien ».
Karima Bennour

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