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Invaincue depuis 6 journées : L’USM El Harrach poursuit sa résurrection

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L’USM El Harrach, auteur d’un départ raté en championnat de Ligue 1 algérienne de football, poursuit sa résurrection en restant invaincue depuis six journées, soit depuis le carton que lui avait infligé la JS Saoura (4-1) le 22 octobre passé dans le cadre de la 8e journée.
L’USMH, qui a sonné sa  »révolte » face à l’USM Alger, le champion en titre qu’elle a battu (2-0), a enchaîné une nouvelle victoire à domicile contre le MO Béjaïa (1-0), mardi dans le cadre de la mise à jour du championnat. Une précieuse victoire qui, même intervenant dans les dernières minutes de la partie, a permis au club banlieusard de la capitale de se hisser à la huitième place au classement, conjointement avec le NA Husseïn-Dey (18 pts). Un parcours que les observateurs n’ont pas prédit aux poulains de l’entraîneur Boualem Charef au vu de leurs résultats très modestes lors de la première moitié de la phase aller. Ces mêmes résultats avaient justement plongé le club dans la crise. Nombreux furent les supporters qui sont montés au créneau à l’époque pour réclamer le départ du coach, interdit une fois par ces fans de diriger la séance d’entraînement des siens. Du coup, l’on craignait le pire pour une formation qui, faute de moyens financiers, se retrouve durant chaque intersaison dans l’obligation de renouveler son effectif à hauteur de 90%, comme ça a été le cas du reste lors de l’été passé.

Quand Laïb déroge à la règle
Une opération qui explique, entre autres, le départ souvent raté des Jaune et Noir chaque saison, avant qu’ils ne rectifient le tir et terminent l’exercice en force. L’instabilité administrative est également pour beaucoup dans les interminables turbulences de l’USMH, en ce sens que la bataille autour de la présidence du club a tout le temps fait rage. L’été passé, Mohamed Laïb, l’emblématique président d' »Essafra », a fait son retour aux commandes du club, en remplacement de son éternel rival Abdelkader Mana, qui n’a abdiqué qu’après une décision de justice ayant tranché en faveur du premier nommé. Et si les résultats de l’USMH se sont nettement améliorés, c’est en partie grâce à la sagesse de la direction du club, estiment les spécialistes.
Laïb et ses assistants ont, contre vents et marées, maintenu l’entraîneur Charef en poste malgré la grosse pression qui pesait sur les épaules face aux nombreuses voix réclamant le départ du coach en réaction aux mauvais résultats du début de championnat. La position de la direction harrachie contraste complètement avec celle de pratiquement tous les autres clubs de l’élite. La preuve : il y a eu jusque-là pas moins de 14 changements d’entraîneurs opérés en Ligue 1 après seulement 14 journées de championnat, de quoi conforter Laïb dans ses choix.

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