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Insertion des toxicomanes à Oran : L’association «ALT» crée des emplois de «livreurs sur moto»

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L’Association de lutte contre la toxicomanie «ALT», implantée à Oran, a récemment crée une entreprise de livraison, avec quatre postes d’emploi dans un premier temps, pour l’insertion socioprofessionnelle d’usagers de drogues en voie de désintoxication, a-t-on appris des initiateurs de cette action. L’Association a acquis quatre motos grâce au don d’un bienfaiteur et a pu créer une sorte d’entreprise de livraison, avec en guise de lancement, quatre postes d’emploi au profit d’usagers de drogues, en cours de désintoxication et d’insertion, a expliqué Bendahou Rafik, responsable de la communication de l’Association. «Nous avons pu trouver un cadre juridique pour créer cette entreprise, sous la coupe de l’Association, avec la condition de verser tous les bénéfices aux personnes que nous accompagnons dans leurs processus de désintoxication et d’insertion», a-t-il noté, estimant que la lutte contre la toxicomanie implique l’insertion socioprofessionnelle de ses victimes. «La toxicomanie est souvent le résultat de problèmes familiaux, que vient empirer la précarité sociale et économique. Ainsi pour réussir à sauver un usager de drogue des griffes de l’addiction, un emploi, qui lui offre à la fois une autonomie financière et un objectif dans sa vie, est un excellent allié», a-t-il souligné. Les initiateurs de ce projet espèrent agrandir l’entreprise et créer plus de postes d’emploi pour pouvoir accompagner un plus grand nombre de personnes victimes d’addiction, explique M. Bendahou, affirmant que son expérience lui a appris que l’usage de drogue n’est pas une fatalité, et qu’il est possible de s’en sortir. Etant lui même un ancien usager de drogue, il a réussi à dépasser son addiction, il est aujourd’hui un exemple et source d’inspiration pour beaucoup de ses semblables. Il continue à tracer son chemin, en tant que coach personnel et professionnel. «Nous avons réussi à accompagner des personnes qui étaient détruites par l’usage des drogues, et qui sont aujourd’hui des personnes ordinaires, avec un travail, une famille, et une vie de société, ce qu’il y a de plus normale», a-t-il avancé confiant et fier.

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