Dans le cadre du développement de l’industrie automobile, l’Andi lance deux études, l’une concerne un projet industriel de fabrication de pièces de décolletage pour automobile, et l’autre relative à la fabrication d’articles en caoutchouc pour automobile.
Le décolletage est un procédé d’usinage par enlèvement de matière, permettant de réaliser des pièces tournées en partant de barres ou de fils métalliques en torche. L’usinage de base est obtenu sur des machines automatiques, semi-automatiques ou à commande numérique. La matière brute introduite dans la zone d’usinage est façonnée par une série d’outils coupants qui, selon leur nombre, leur forme et leur disposition, permettront d’obtenir des pièces plus ou moins complexes, de tailles diverses et de précisions variables. Les élastomères, comme les matières plastiques, font partie de la famille des polymères. Le terme «élastomère» est utilisé aujourd’hui pour désigner d’une façon générale tous les caoutchoucs, c’est-à-dire les substances macromoléculaires, naturelles ou synthétiques, possédant l’élasticité caoutchouteuse. Grace à leurs propriétés d’élasticité, d’imperméabilité et d’amortissement, l’utilisation des élastomères s’est généralisée à divers secteurs de l’industrie, tels que : l’industrie automobile qui représente plus de 75% de la consommation mondiale d’élastomères, avec les joints; les durites; les supports moteurs, les balais d’essuie-glace… et surout la production de pneumatiques qui consomme, à elle seule, 63% de la production mondiale d’élastomères; l’industrie aéronautique et spatiale, pour des pièces techniques, généralement composites et jouant le rôle de liaisons élastiques et/ou systèmes antivibratoires ; le secteur BTP, avec les appuis de pont et les systèmes d’isolation antisismiques, utilisés notamment dans la construction des centrales nucléaires ; l’habillement, et en particulier l’industrie des chaussures (bottes, semelles, chaussures de sport…) qui, avec un siècle et demi d’existence, reste d’une des premières applications du caoutchouc ; l’industrie médicale et pharmaceutique, on utilise des élastomères répondant à des exigences de pureté et biocompatibilité (principalement les silicones et les polyuréthanes, pour la conception d’articles tels que les prothèses ; autres secteurs, pour l’étanchéité, les revêtements anti-corrosion, tubes et tuyaux, les colles et mastics… Le marché algérien est évalué à 33 952 millions de dinars pour un volume de 119 830 716 kg pour l’équivalent de plus 176 millions de pièces pièces. Ce volume global peut être réparti en trois catégories : matières premières : 2%, pneumatiques et chambres à air : 54 %, Caoutchouc industriel (pièces techniques) : 44 %. Les principales entreprises de transformation de caoutchouc en Algérie sont des PME privées (hormis l’unité Trecyplast de la filiale Sogestplast). Le chiffre d’affaires des sous-traitants tous secteurs confondus est estimé à 2 606 MDA. Si l’on considère que le secteur de l’automobile représente 50%, alors la contribution des sous-traitants serait de l’ordre de 1 303 MDA. Deux scénarios ont été étudiés en prenant comme hypothèse que l’activité préparation des matières est une activité particulière et qui ne rentre pas dans les scénarii avancés. La réalisation d’unités distinctes de moulage (par injection et compression) et d’extrusion ou mixte (injection, compression et extrusion). Les quantités de production avancées partent du principe que les unités à la base doivent être des unités flexibles avec un niveau d’investissement abordable. En outre, chaque unité de production, pour maîtriser son activité fabriquera au départ une famille de produit (supports, soufflets -direction et transmission-, durites, silentblocs, etc.).
Synthèse I. B.