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Enseignement supérieur : Hadjar plaide pour l’évaluation du système LMD

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Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur, a été, hier, l’invité du Forum de la Radio. En marge de l’installation du Conseil national pour l’évaluation de la recherche scientifique et technologique, le ministre a annoncé qu’au titre de la prochaine rentrée universitaire toutes les conditions pédagogiques et sociales sont réunies pour l’accueil des nouveaux bacheliers.

Le ministre veut faire de l’université algérienne une université développée, à l’image des universités du monde. Il s’est dit convaincu que l’université algérienne se taillera une place parmi les universités internationales de renom, grâce aux compétences scientifiques qu’elle recèle et aux potentialités énormes mises à sa disposition par l’État. À ce titre, il s’est engagé également à poursuivre l’effort dans le cadre de la création de l’Académie algérienne des sciences et des technologies qui verra le jour prochainement. Évoquant l’ouverture de l’université algérienne à l’international aux fins d’améliorer le niveau de la formation, le ministre a cité les accords conclus entre l’université algérienne et de grandes universités étrangères, notamment françaises, portugaises et canadiennes, visant à tirer profit de leurs expériences et expertise en matière de formation technologique et scientifique. Par ailleurs, le même responsable a souligné la nécessité de travailler à l’émergence de pôles d’excellence, au niveau de l’université algérienne. Selon le ministre, il est nécessaire de réunir les conditions matérielles et humaines pour la prochaine rentrée universitaire, afin d’assurer une formation de qualité au profit des étudiants dans toutes les filières. Pour le premier responsable du secteur, l’amélioration de la qualité d’enseignement ne repose pas seulement sur l’ouverture de nouvelles structures universitaires.
Il s’agit, a-t-il dit, d’améliorer les conditions et la qualité de formation dans les établissements actuels, mettant en avant l’impératif d’un programme d’activité précis en prévision de la prochaine rentrée universitaire. Par ailleurs, le ministre a annoncé que 1,5 million d’étudiants universitaires seront accueillis pour l’année pédagogique 2015-2016, par les établissements de l’enseignement supérieur, en hausse de 200 000 étudiants, par rapport à l’année en cours. En outre, et au plan de l’hébergement, l’année universitaire enregistrera la réception de 50 000 nouveaux lits, ce qui portera la capacité globale à près de 680 000 lits, répartis sur 394 résidences universitaires. Le corps d’enseignants universitaires sera par ailleurs soutenu par le recrutement de 4 600 nouveaux enseignants, qui viendront en appoint à l’encadrement pédagogique qui totalise actuellement 52 500 enseignants universitaires, dont près de 5 500 professeurs et plus de 11 500 maîtres de conférences. Le ministre a rappelé que les propositions retenues des conférences régionales portaient essentiellement sur la maîtrise des offres de formation par la rationalisation du nombre de licences et des nouveaux points de formation.
Il a souligné l’impératif d’améliorer la qualité de l’enseignement, en garantissant les conditions pour l’encadrement, les équipements et les besoins liés à l’environnement socio-économique. Pour le ministre, il est nécessaire de travailler à l’émergence de pôles d’excellence à l’inscription nationale parmi les filières déjà assurées. Il a également relevé que l’évaluation du système exige la participation de toutes les composantes de la famille universitaire (organisations estudiantines, étudiants, enseignants et acteurs socio-économiques).
D’autre part, le ministre a souligné l’urgente nécessité d’évaluer le système d’enseignement licence-master-doctorat (LMD), pour améliorer le rendement de l’Université. Il a ajouté « qu’en dépit de ce qu’on dit sur l’université algérienne, elle reste capable de former des étudiants ayant une base scientifique solide à même de leur permettre d’occuper les premiers rangs dans les plus grandes universités du monde ».
Par conséquent, il a souligné la nécessité d’actualiser les programmes de l’Université, afin qu’elle puisse accompagner le progrès scientifique, d’une part, et le développement de la société d’autre part, soulignant l’importance d’associer les acteurs socio-économiques aux conseils d’administration de l’université pour définir les critères à remplir par les diplômés universitaires.
Lazreg Aounhallah

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