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En consommant 30 entraineurs depuis qu’il préside la JSK : Hannachi, un véritable «bouffeur» de coachs

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N’ayant pas trouvé un accord avec son entraineur tunisien, Sofiane Hidoussi pour la résiliation du contrat liant les deux parties, le président de la JSK a recouru à la méthode dont il excelle depuis quelque temps. Des pseudo-supporters ont usé de menaces à l’encontre du coach pour le pousser à fuir Tizi Ouzou, alors qu’il s’apprêter à diriger la séance d’entrainement des siens.

Une manière de faire par laquelle le boss de la JSK voudrait obliger Hidoussi à jeter l’éponge de son propre gré et éviter par là même de lui payer les 500 millions de centimes qu’il réclame en guise de dédommagement.
Voilà donc un nouvel épisode dans le feuilleton de la chasse aux entraineurs par lequel Hannachi est désormais réputé. La JS Kabylie qui était jadis, notamment à l’époque du Jumbo-JET sous l’ère du duo Khalef-Zywotko (1977 à 1990), un exemple en matière de stabilité technique, est devenu un club « croqueur » d’entraîneurs depuis sa prise en main par Moh Cherif Hannachi. Ce dernier est en passe de battre tous les records en la matière. Il a déjà consommé 30 entraîneurs en 23 ans de règne, sans oublier les coaches intérimaires. Certains techniciens ont fait plusieurs passages à la barre technique du club le plus titré d’Algérie, dont Kamel Mouassa, Azeddine Aït Djoudi, Nasser Sandjak, Mourad Karouf et Moussa Saïb, le dernier coach sacré champion d’Algérie avec les Canaris en 2008. Sur les 30 entraîneurs « bouffés » par l’indéboulonnable Hannachi, 14 d’entre eux sont des étrangers. L’un d’entre eux, en l’occurrence le Belge Hugo Bross, n’a pas tardé à répondre à Hannachi à sa manière. En effet, chassé de la JSK puis du NAHD, le technicien belge vient d’être sacré champion d’Afrique avec une sélection camerounaise new-look et rajeunie après le refus de huit de ses cadres de prendre part à la CAN 2017. Broos a pris une belle revanche sur le sort et notamment sur Hannachi qui avait remis en cause ses compétences. Il a été traité de « détraqué », de « malade mental » et d’« incompétent » par le patron des Canaris alors qu’il avait dirigé la formation phare de la Kabylie dans une période exceptionnelle marquée, rappelle-t-on, par le décès tragique du joueur camerounais Albert Ebossé. La JSK jouait alors à huis clos et faisait le tour des stades d’Algérie après la suspension de son antre du 1er-Novembre de Tizi Ouzou.
Broos, qui avait accroché la sélection algérienne à Blida à l’entame des éliminatoires du Mondial 2018, vient d’inscrire son nom en lettres d’or dans le palmarès du football africain. Il est devenu un héros au Cameroun où on ne jure désormais que par son nom. C’est lui le grand artisan de ce 5ème sacre africain des Lions indomptables devant leur bête noire, les Pharaons d’Égypte. Il a monté rapidement une sélection conquérante qui a damé le pion en terre gabonaise aux favoris de la CAN 2017, le Sénégal, le Ghana et l’Égypte.
Hakim S.

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