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Elle confirme que l’eau du robinet n’était pas à l’origine de l’apparition du choléra : L’Apoce rassure les consommateurs

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L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) a réagi, hier, à la polémique suscitée autour de la cause de l’apparition subite du choléra dans le pays, dont plusieurs cas ont été confirmés dans les wilayas d’Alger, Tipaza, Blida et Bouira. Selon elle, la piste de cross-connexion, ou d’infiltration des eaux usées dans les réseaux d’alimentation autrement dit, est évacuée. À en croire les assurances de cette organisation consumériste, l’eau tirée des réseaux d’alimentation (AEP) n’était pas à l’origine de cette épidémie, qui a crée une panique générale parmi la population et a suscité une houle médiatique pour une maladie qu’on croyait être un vieux souvenir du siècle dernier. S’exprimant au nom de l’organisation qu’il préside, à travers une publication laconique faite sur son compte Facebook, Mustapha Zebdi exclut donc la piste de l’eau potable, comme avancé déjà avant lui par le ministère de la Santé se basant sur les analyses de laboratoire de l’Institut Pasteur d’Alger. «La cause de l’apparition du choléra n’est pas connue à l’heure actuelle (jusqu’à hier). En revanche, les analyses de laboratoire ont confirmé que l’eau du robinet est totalement salubre», écrit le président de l’APOCE comme pour rassurer les ménages sur la qualité de l’eau destinée à la consommation.
Cette déclaration, mise en gros caractères pour faire valoir son importance à la santé publique, tranche donc avec les rumeurs colportées dans les milieux populaires et sur les réseaux sociaux. Selon ce qui se dit, par-ci, par-là, une pollution de l’eau potable serait à l’origine de la survenance de cette épidémie classée dans la liste des «Grandes tueuses». Une avalanche de suspicion née en effet au lendemain de l’intoxication de cinq membres d’une même famille, survenue le 16 août dernier à Blida. Très active et à l’affut de toute information- vraie ou fausse- répandue sur les réseaux sociaux, l’APOCE est restée, tout au long de la journée d’hier, à l’écoute des consommateurs.
Tantôt pour répondre à une question et tantôt pour prendre une doléance d’un citoyen, qui signale une anomalie ou rapporte un fait en trait avec cette épidémie. D’ailleurs, pour rassurer davantage le consommateur sur ce qu’elle croit n’être que «des rumeurs susceptibles de provoquer une crise de l’eau», l’APOCE suggère la solution «eau de javel» pour évacuer le doute sur la potabilité de l’eau du robinet.
Farid Guellil

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